Le pape Léon XIV se dit reconnaissant pour la crèche pro-vie qui « représente une vie préservée de l’avortement »

Les décorations sur la place Saint-Pierre, dévoilées lundi après-midi, ont une touche italienne. Le sapin choisi provient de la Val d’Ultimo, l’une des vallées les plus pittoresques et méconnues du Tyrol du Sud en Italie. La crèche, quant à elle, vient du diocèse de Nocera Inferiore-Sarno, l’un des plus anciens d’Italie, dont les origines remontent au IIIᵉ siècle avec la communauté chrétienne organisée de Nuceria Alfaterna.

« Je vous remercie pour ce travail artistique qui intègre des éléments caractéristiques de votre territoire », a déclaré le pape, notant que la crèche traditionnelle inclut une reproduction du baptistère du VIᵉ siècle de la basilique Sainte-Marie-Majeure, l’un des mieux conservés du pays.

Le pape a insisté sur le fait que cette œuvre rappellera aux pèlerins du monde entier que « Dieu se rapproche de l’humanité, entrant dans notre histoire dans la vulnérabilité d’un enfant ».

« Dans la pauvreté de la grotte de Bethléem, nous contemplons un mystère d’humilité et d’amour », a-t-il poursuivi, mettant en avant la Vierge Marie « comme modèle de silence adorateur », qui conserve dans son cœur tout ce qu’elle a vécu, tandis que les bergers glorifient Dieu et partagent ce qu’ils ont vu et entendu. Il a souligné « la nécessité de rechercher des moments de silence et de prière dans nos vies ».

Concernant le sapin, le pontife a déclaré que ce grand épicéa « est un signe de vie et un rappel de l’espérance qui ne disparaît pas même dans le froid de l’hiver ». Les lumières qui l’illuminent symbolisent « le Christ, lumière du monde », venu « chasser les ténèbres et guider notre chemin ».

Outre le grand sapin, les forêts du Tyrol du Sud ont également offert d’autres arbres plus petits au Vatican, destinés aux bureaux, espaces publics et différentes zones de la Cité du Vatican.