Ils affirment qu'un référendum n'est pas possible avant les prochaines élections générales et qu'une fenêtre pour les réformes par le biais du Parlement s'achèvera en juin 2021.
Concernant l'initiative Building Bridges (BBI) qui est "désormais un outil politique qui va forcément conduire à plus de division que d'unité", les représentants des organismes religieux au Kenya veulent que le rapport du BBI et les propositions de l'équipe "soient publiés pour s'assurer que le discours futur porte sur le contenu plutôt que sur la diatribe politique toxique à laquelle nous avons assisté jusqu'à présent".
"Ce groupe de référence pour le dialogue continue d'être consterné par l'impunité flagrante qui est le fondement de la corruption dans ce pays. Il n'y a pas de justice dans la corruption", affirment les membres de l'entité religieuse dirigée par l'archevêque catholique Mgr Martin Kivuva de Mombasa dans leur déclaration du 16 octobre obtenue par ACI Afrique.
Ils demandent instamment au président Uhuru Kenyatta "d'instituer un processus consultatif élargi pour élaborer une stratégie d'éradication de la corruption pour la nation. Les réactions impulsives des genoux ne permettront pas d'éradiquer l'impunité qui alimente la corruption".
Les chefs religieux demandent en outre que les quatre postes vacants de la Commission électorale et de délimitation des circonscriptions électorales indépendante (IEBC) soient pourvus et recommandent que les responsables de l'organe électoral mettent régulièrement à jour et fassent participer les Kenyans aux préparatifs des élections générales de 2022.
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Nous devons éviter de traiter les élections comme une urgence, affirment les membres du DRG dans leur déclaration du 16 octobre.
Ils font référence à un épisode où des agents de sécurité auraient perturbé le culte public afin d'empêcher les politiciens de s'adresser aux fidèles en disant que cette action constituait une "interférence avec le droit au culte", était "inappropriée" et ne devrait pas se reproduire.
"Alors que la justice est au cœur de l'humanité et d'une nation stable, la justice elle-même dépend de la vérité. Embrassons tous la vérité, et résistons à ceux qui colportent des mensonges", déclarent les représentants des leaders religieux du Kenya sous la DRG dans leur déclaration du 16 octobre.
Créé en 2016 pour faire progresser la bonne gouvernance, la paix, la cohésion et la stabilité du pays, en mettant l'accent sur la garantie d'élections libres, pacifiques et crédibles en 2017, le DRG est composé de représentants de huit organismes religieux, dont le KCCB.
Parmi les autres membres figurent l'Alliance évangélique du Kenya (EAK), le Conseil hindou du Kenya (HCK), le Conseil national des églises du Kenya (NCCK), l'Organisation des églises africaines (AIC), l'Adventiste du septième jour (SDA), le Shia Asna Ashri Jamaat et le Conseil suprême des musulmans du Kenya (SUPKEM).