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Les évêques du Ghana lancent un appel au calme au milieu des troubles post-électorale

Après les jours de troubles post-électorale dans certaines régions du Ghana, les membres de la Conférence des évêques catholiques du Ghana (GCBC) ont appelé les dirigeants des partis politiques et leurs partisans à s'abstenir de toute forme de violence. 

Dans la déclaration du mercredi 16 décembre partagée avec ACI Afrique, les membres de la GCBC s'inquiètent des pertes de vies et des blessures subies par le peuple de Dieu dans certaines circonscriptions. 

"Nous souhaitons appeler les dirigeants des deux principaux partis politiques et leurs partisans à faire preuve de retenue et à éviter toute forme de violence à la suite de la proclamation des résultats présidentiels et parlementaires par la Commission électorale", déclarent les membres de la GCBC.

Dans leur déclaration collective signée par le président de GCBC, Mgr Philip Naameh, ils ajoutent : "Conscients que dans chaque compétition il y a forcément des gagnants et des perdants, nous souhaitons appeler toutes les parties prenantes à faire preuve de maturité en acceptant à la fois la défaite et la victoire. De cette façon, les réactions à l'une ou l'autre de ces deux conditions seraient mesurées, modestes et charitables les unes envers les autres".

Au moins cinq personnes ont été tuées dans des violences liées aux élections au Ghana entre le 7 et le 9 décembre, a rapporté le 10 décembre le National Election Security Taskforce (NESTF). 

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Le NESTF a également enregistré soixante et un (61) incidents électoraux et post-électoraux dans tout le pays d'Afrique de l'Ouest. 

Dans la déclaration du 16 décembre, les évêques catholiques "appellent humblement tous ceux qui ont des problèmes avec les résultats à bien vouloir les régler par le biais des procédures légitimes de réparation".

Ils appellent également les dirigeants de la Commission électorale à "continuer à engager tous les partis politiques à veiller à ce que toutes les questions et les griefs électoraux en suspens soient traités dans l'intérêt du pays".

Les membres de la GCBC demandent également aux agences de sécurité du Ghana d'être "très professionnelles dans l'exercice de leurs fonctions à la suite de la déclaration des résultats présidentiels et parlementaires afin de protéger la vie et les biens".

"Soyons toujours conscients du fait que le Ghana est tout ce que nous avons comme patrie et travaillons donc à maintenir la paix et la stabilité dont nous avons toujours joui en tant que nation", disent-ils et félicitent tous les "candidats en lice pour s'offrir au service du Ghana". 

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Les membres du GCBC implorent Dieu de "bénir notre patrie, le Ghana, et de faire de notre nation une nation grande et forte".

Dans leur lettre pastorale de l'Avent publiée avant les élections générales du pays, les évêques catholiques du Ghana avaient lancé un appel à la paix "avant, pendant et après les élections du 7 décembre 2020". 

"Nous appelons également tous les partis politiques, leurs dirigeants et leurs partisans, ainsi que tous les citoyens ghanéens à vivre en paix et à s'abstenir de toute activité susceptible de troubler la paix de notre chère nation avant, pendant et après les élections", ont-ils déclaré dans leur déclaration collective du 29 novembre. 

Ils ont ensuite exhorté les Ghanéens à "travailler ensemble pour construire un pays" après les élections.

"Nous ne devons pas tout attendre de ceux qui nous gouvernent, mais nous devons nous réjouir de nos responsabilités communes en travaillant ensemble comme un seul peuple pour développer notre pays bien-aimé", a déclaré la GCBC dans sa lettre pastorale de l'Avent du 29 novembre.   

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