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Aujourd'hui, 5 mars, nous célébrons Saint Jean-Joseph de la Croix

L'abnégation n'est jamais une fin en soi, mais seulement une aide à une plus grande charité, comme le montre la vie de Saint Jean Joseph.

Jean-Joseph était très ascétique, même lorsqu'il était jeune. Il s'est consacré, même dans ses plus jeunes années, à une vie de pauvreté et de jeûne. À 16 ans, il rejoint les Franciscains à Naples ; il est le premier Italien à suivre le mouvement de réforme de Saint Pierre d'Alcantara. La réputation de sainteté de Jean a incité ses supérieurs à le charger de fonder un nouveau couvent avant même qu'il ne soit ordonné.

L'obéissance poussa Jean à accepter des nominations de maître des novices, de gardien et, enfin, de provincial. Ses années de mortification lui permettent d'offrir ces services aux frères avec une grande charité. En tant que gardien, il ne se voyait pas accorder de privilège supérieur et insistait pour travailler dans la cuisine ou pour transporter le bois et l'eau dont les frères avaient besoin.

À l'expiration de son mandat de provincial, Jean-Joseph se consacra à l'audition des confessions et à la pratique de la mortification, deux préoccupations contraires à l'esprit du siècle des Lumières naissant. Jean-Joseph a été canonisé en 1839 et il est le patron d'Ischilia, en Italie, le lieu où il est né.