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Aujourd'hui, 8 mai, nous fêtons saint Pierre de Tarantaise, évêque.

Pierre est né près de Vienne, en France, en 1102 et est mort à Bellevaux, en France, en 1175. Il a été canonisé en 1191.

À l'âge de 20 ans, il est entré dans l'ordre cistercien et a convaincu sa famille d'y entrer avec lui. Ses deux frères et son père entrent avec lui dans la communauté religieuse de Bonneveaux, et sa sœur suit également leur exemple et devient religieuse.

Dix ans après son entrée, Pierre est envoyé pour fonder une nouvelle maison dans les montagnes de la Tarentaise, près de Genève, en Suisse. Il y a ouvert un hôpital qui servait également de maison d'hôtes pour les personnes voyageant dans les montagnes.

Nommé archevêque de Tarantaise en 1142, il voulait refuser ce poste et rester là où il était le plus heureux, en tant que moine cistercien. Il accepta cependant à contrecœur, en raison de l'insistance de saint Bernard et des autres moines de son ordre, considérant leur insistance comme la volonté de Dieu.

Lors de son accession à l'épiscopat, il réforma le diocèse et entreprit de dispenser une éducation et de distribuer de la nourriture aux pauvres, une tradition appelée le "pain de mai", qui dura jusqu'à la Révolution française en 1789. Il accomplit de nombreuses guérisons miraculeuses durant cette période.

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Il semble qu'il n'ait jamais pu chasser son désir de la vie monastique qu'il a laissée derrière lui, et après 13 ans comme archevêque, il s'est enfui dans une abbaye cistercienne en Suisse, déguisé en frère laïc, et y a vécu pendant un an jusqu'à ce qu'il soit découvert et forcé par ses supérieurs dans l'ordre de retourner en Tarentaise.

Au cours des dissensions entre l'antipape Victor et le vrai pape, Alexandre III, saint Pierre fut l'une des seules voix importantes de l'Église à soutenir ouvertement la revendication du pape Alexandre, même contre l'empereur Frédéric Barberousse.

Reconnaissant son courage, sa loyauté et sa sainteté, le pape Alexandre III pensait qu'il était le pacificateur idéal entre le roi Louis VII de France et Henri II d'Angleterre. Il mourut de maladie peu de temps après avoir rencontré et tenté sans succès de réconcilier les deux rois.