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Aujourd'hui, 10 juin, nous célébrons le Bienheureux Édouard Poppe

Le Bienheureux Édouard Poppe est un saint contemporain. Il est mort au jeune âge de 33 ans.

C'était un enfant énergique et un excellent élève. Son espièglerie lui faisait souvent renverser des objets, au risque de se blesser. Il était aussi très têtu et ne laissait jamais ses sœurs seules, même si celles-ci se vengeaient souvent et lui décoiffaient les cheveux lorsqu'il était surpris en train de se peigner devant le miroir. Il était aussi un gros mangeur et aimait dévorer les friandises de la boutique de son père. Mais en 1902, il reçoit sa première communion et sa confirmation, ce qui le rend plus sérieux, ce qui signifie que les blagues et les taquineries se font plus rares.

Au printemps 1904, son père lui fait part de ses projets commerciaux et espère que son fils commencera un apprentissage de boulanger. Peu de temps après, un prêtre ami de ses parents a émis un avis favorable sur la vocation de Poppe, ce à quoi son père a répondu à sa mère : "Ne soyons pas égoïstes. Dieu ne nous a pas donné nos enfants pour nous-mêmes".

Il était l'un des 11 enfants nés dans une famille modeste et pieuse de Belgique. L'un de ses frères était devenu prêtre, et cinq de ses sœurs étaient devenues religieuses. Il a ressenti très tôt un appel à la prêtrise, mais il n'est entré au séminaire que sur l'insistance de sa mère. Son père étant décédé alors qu'il avait 16 ans, Edward pensait qu'il devait reprendre l'entreprise familiale.

Il a été appelé sous les drapeaux en 1910 et a servi comme infirmier sur les champs de bataille pendant la Première Guerre mondiale. Ses prières à saint Joseph pendant cette période ont permis la libération miraculeuse de plusieurs prisonniers de guerre.

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Il a finalement été ordonné en 1916 à l'âge de 25 ans et a servi comme pasteur associé, concentrant son ministère sur les pauvres, les enfants et les mourants. Il a également enseigné le catéchisme et fondé des associations eucharistiques.

Toujours de faible constitution, il est transféré dans la campagne belge. En 1919, il est victime d'une crise cardiaque. Pendant sa convalescence, il passe le plus clair de son temps à étudier, à prier et à produire des milliers d'écrits contre le marxisme et la sécularisation.

Il développe également une dévotion pour Sainte Thérèse de Lisieux et adopte sa spiritualité. Il a eu une nouvelle crise cardiaque en janvier 1924 et est mort d'une attaque cérébrale six mois plus tard. Il a été béatifié par le pape Jean-Paul II en 1999.