"Une infirmière m'a sauvé la vie", déclare le pape François dans une nouvelle interview qui sera diffusée le mercredi 1er septembre.

La radio COPE a écrit que Strappetti est un mari et un père et qu'il est connu pour être généreux et dévoué aux autres.

Selon La Repubblica, M. Strappetti est la personne qui a conseillé au pape François de passer des tests après avoir eu sa première poussée de diverticulite en février.

M. Strappetti, ainsi que les autres membres du personnel médical du pape, lui ont recommandé de subir l'opération du 4 juillet pour éviter que la situation ne s'aggrave.

Le pape François est rentré au Vatican le 14 juillet, après avoir passé 11 jours à l'hôpital Gemelli pour se remettre de l'opération de trois heures visant à retirer une partie du côlon pour soulager un rétrécissement causé par la diverticulite.

"C'est la deuxième fois dans ma vie qu'une infirmière m'a sauvé la vie. La première fois, c'était en 57", a déclaré le pape François à COPE, en référence à une religieuse italienne qui l'a aidé lorsqu'il était atteint d'une pneumonie pendant ses études au séminaire en Argentine.

L'interview papale a également abordé les récentes rumeurs médiatiques selon lesquelles le pape François envisagerait de démissionner.

François a mis fin à ces rumeurs en plaisantant que "lorsqu'un pape est malade, le vent ou l'ouragan d'un conclave se lève".

La Repubblica a également affirmé avoir appris que non seulement le pape François ne pense pas à la retraite, mais aussi qu'il n'est pas en train de rédiger un document contenant des règles pour les papes à la retraite, comme cela avait été récemment évoqué.

Au cours de cette interview d'une heure et demie, le pape François aurait également évoqué la situation en Afghanistan.

L'entretien avec Carlos Herrera, journaliste et présentateur de télévision espagnol primé, sera diffusé le 1er septembre sur COPE, une station de radio appartenant à la conférence épiscopale espagnole.