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Traité contraignant des Nations Unies, les évêques catholiques du Kenya mettent la pression au gouvernement

Les évêques catholiques du Kenya exhortent les membres du Parlement (MP) à faire pression sur le gouvernement pour qu'il " participe activement " aux négociations prévues sur le Traité contraignant des Nations Unies (ONU).

Les négociations du traité contraignant de l'ONU pour 2021 devraient avoir lieu à Genève, en Suisse, du 25 au 29 novembre.

Dans un message présenté au Partenariat et à la Diplomatie Législative lors de réunions à huis clos avec le Comité Départemental de l'Environnement et des Ressources Naturelles de l'Assemblée Nationale, les membres de la Conférence des Evêques Catholiques du Kenya (KCCB) font une humble demande aux législateurs du Kenya.

"Nous demandons humblement au Comité départemental de l'environnement et des ressources naturelles de faire pression sur le gouvernement kényan et de l'exhorter à participer activement aux délibérations sur le Traité contraignant des Nations unies de 2021", déclarent les membres du

KCCB.

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Dans le message présenté par le président de la Commission pour la promotion du développement humain intégral de la KCCB, l'évêque John Oballa Owaa, les dirigeants de l'Église catholique affirment qu'un traité réglementant les activités des sociétés transnationales (STN) profitera à la fois aux communautés locales et aux investisseurs. 

Les STN, disent les évêques, "peuvent affecter la jouissance des droits de l'homme par les personnes, de manière positive ou négative". ” 

"En effet, l'expérience du Kenya indique que ces entreprises peuvent enfreindre et enfreignent effectivement les droits de l'homme avec des cas de dégradation de l'environnement, de déplacements, de compensations inadéquates et d'accaparement de terres", disent-ils dans le message présenté lors de la formation des 8 et 9 septembre organisée par le bureau de liaison de la KCCB dans le diocèse de Nakuru au Kenya. 

Les membres du KCCB s'inquiètent également du fait que "les violations des droits de l'homme et des droits des peuples et de la nature sont devenues inhérentes aux opérations des sociétés transnationales".

Selon les évêques catholiques du Kenya, les STN "se sont couvertes d'une solide armure constituée d'accords de libre-échange et de protection des investissements et de leurs mécanismes de sanction respectifs". ”

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Pour ces raisons, les membres du KCCB, qui affirment que l'Église est guidée par l'option pour les pauvres et les principes du bien commun, ajoutent que "les communautés locales doivent bénéficier des ressources de manière équitable et leurs droits doivent être protégés." 

Les évêques catholiques du Kenya ajoutent : "Les politiques et les législations doivent donc garantir l'intérêt des communautés et les STN doivent être tenues responsables de leurs actions."

"Nous devons reconnaître la dignité humaine de chaque personne, quelle que soit sa race, sa langue ou sa condition", affirment les membres du KCCB dans leur déclaration.