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Après l'effondrement d'un bâtiment, un prélat appelle à la surveillance du secteur de la construction au Nigeria

Suite à l'effondrement d'un immeuble de 21 étages qui aurait tué au moins 44 personnes dans la ville de Lagos, un archevêque catholique a appelé à une surveillance étroite des personnes impliquées dans le secteur de la construction au Nigeria afin de mettre fin au manque de professionnalisme, notamment à l'utilisation de matériaux de qualité inférieure.

Dans un rapport publié le 6 novembre, Mgr Alfred Adewale Martins a qualifié d'"alarmants" les incidents liés à l'immeuble à étages qui s'est effondré le 1er novembre, entraînant des décès dans l'État de Lagos, au Nigeria.

Ce contrôle, a déclaré l'archevêque Adewale, permettra d'éliminer davantage ce qu'il a appelé les pratiques non professionnelles souvent associées aux praticiens de l'industrie.

Faisant référence au récent incident, l'archevêque nigérian a déclaré que cet incident malheureux et d'autres cas similaires auraient pu être évités s'il existait des réglementations appropriées et un contrôle strict de la part des autorités de surveillance compétentes.

L'Ordinaire du lieu de l'archidiocèse de Lagos, au Nigeria, a en outre appelé les organismes de réglementation à "rejeter la culture du compromis sur les normes qui, en fin de compte, sape l'intégrité des bâtiments et entraîne des décès et des blessures évitables".

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Il a salué la décision du gouvernement nigérian de faire appel à des professionnels extérieurs au gouvernement pour l'enquête sur l'incident de l'effondrement, estimant qu'il s'agit d'une initiative qui devrait finir par inspirer confiance.

"Nous espérons qu'en démêlant les causes immédiates et lointaines de l'effondrement, la commission identifiera également les moyens d'éviter que de telles catastrophes ne se reproduisent et que les coupables de celle-ci soient traduits en justice", a déclaré Mgr Adewale.

Exprimant ses condoléances aux familles de ceux qui ont péri dans l'immeuble de 21 étages et sa sympathie pour tous ceux qui ont subi des blessures plus ou moins graves, l'archevêque a salué l'idée d'une période de deuil de trois jours.

Il a déclaré, en référence à la période de deuil, "Cela nous fera réfléchir à la valeur de la vie humaine afin que personne ne s'engage plus dans des pratiques et des activités qui mettraient en danger la vie et la dignité humaines."

"Bon repos des âmes des morts, prompt rétablissement des blessés et consolation pour les familles et les amis qui sont en deuil en ce moment", a condolé Mgr Adewale.

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Les médias indiquent que le nombre de morts est passé à 44 et qu'une quinzaine de personnes ont pu être secourues lundi 8 novembre, alors que les opérations de sauvetage et de récupération sur les lieux de l'effondrement de l'immeuble d'Ikoyi ont atteint 99 %.

Le corps du propriétaire de Fourscore Homes, l'entreprise en charge du bâtiment, Femi Osibona, aurait été retrouvé dans l'immeuble effondré le 5 novembre.

Les médias indiquent en outre que l'effondrement de l'immeuble d'appartements haut de gamme de 21 étages, qui a également tué des dizaines d'ouvriers et de travailleurs de la construction, a attisé la colère et relancé l'attention sur les mauvaises pratiques potentiellement mortelles et la corruption présumée au sein du secteur florissant de la promotion immobilière à Lagos.