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Le Vatican appelle à une "feuille de route claire" alors que le Sommet sur le climat entre dans la dernière ligne droite

Le logo de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP26) de 2021 affiché sur un smartphone. Rafapress via Shutterstock. Le logo de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP26) de 2021 affiché sur un smartphone. Rafapress via Shutterstock.

Le Vatican a demandé jeudi une "feuille de route claire" alors que le sommet des Nations unies sur le climat, qui se tient en Écosse, entre dans sa dernière ligne droite.

Le Vatican a déclaré le 11 novembre que la délégation du Saint-Siège, conduite par le secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, a apprécié les engagements pris par les États participant à la COP26, un rassemblement de deux semaines à Glasgow qui se termine vendredi.

"Au cours de ces deux semaines, diverses 'lacunes' sont apparues dans les domaines de l'atténuation, de l'adaptation et du financement", indique un communiqué du Vatican.

"Les ressources mises à disposition pour ces trois aspects, qui sont fondamentaux pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris, devront être renforcées et renouvelées afin d'atteindre ces objectifs."

"Le Saint-Siège espère que la COP26 pourra parvenir rapidement à un accord sur une feuille de route claire pour combler ces lacunes, les pays développés prenant l'initiative."

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Le Vatican a publié cette déclaration quelques heures après avoir rendu publique une lettre du pape François aux catholiques d'Écosse.

Exprimant son regret de ne pouvoir assister en personne au sommet, le pape a écrit : "Le temps presse ; cette occasion ne doit pas être gâchée, de peur que nous ne devions faire face au jugement de Dieu pour notre incapacité à être des intendants fidèles du monde qu'il nous a confié."

Le président de la COP26, Alok Sharma, a fait écho aux propos du pape le 10 novembre, en déclarant que "le temps presse" pour parvenir à un accord et en appelant à une percée sur le soutien financier aux pays les plus pauvres et les plus touchés par le changement climatique.

Le pape François a cherché à galvaniser les efforts pour protéger l'environnement depuis son élection en 2013. Il a publié l'encyclique Laudato si' en 2015, avant la conférence des Nations unies sur le changement climatique en France, qui a négocié l'accord de Paris.

Le sommet de Glasgow encourage les gouvernements à atteindre les objectifs de l'Accord de Paris et de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.

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Le Vatican a déclaré jeudi que la délégation du Saint-Siège avait fait part des préoccupations du pape aux participants de la COP26, "en soulignant le visage humain de la crise climatique, son impact sur les plus pauvres et ceux qui ont le moins contribué à la provoquer."

"Les engagements ambitieux pris par les États de limiter l'augmentation de la température moyenne mondiale à 1,5 °C [2,7 °F] au-dessus des niveaux préindustriels et de fournir les ressources financières nécessaires pour y parvenir sont prometteurs et même essentiels pour la survie des communautés les plus vulnérables", a-t-il ajouté.

Le Saint-Siège a mis en évidence la "question des pertes et des dommages", qui, selon lui, est vitale pour les communautés qui souffrent le plus du changement climatique.

Il a déclaré qu'un message conjoint signé par des chefs religieux et des scientifiques au Vatican le 4 octobre reconnaissait l'importance de ce sujet.

Elle note également que le pape a souligné "la dette écologique et la solidarité que les pays industrialisés doivent aux pauvres" dans Laudato si'.

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Elle a conclu : "La délégation du Saint-Siège espère que les décisions finales de cette conférence pourront être inspirées par un véritable sens de la responsabilité envers les générations présentes et futures, ainsi que par le soin de notre maison commune, et que ces décisions pourront véritablement répondre au cri de la Terre et au cri des pauvres."