Afrique de l'Ouest, 17 novembre, 2023 / 11:15 (ACI Africa).
Le 17 novembre, l'Église catholique célèbre la vie et l'exemple de sainte Élisabeth de Hongrie, une noble médiévale qui a réagi à une tragédie personnelle en adoptant les idéaux de pauvreté et de service de saint François. Patronne des franciscains séculiers, elle est particulièrement aimée des Allemands, ainsi que des fidèles de sa Hongrie natale.
En tant que fille du roi hongrois André II, Élisabeth a dû faire face aux responsabilités de la royauté dès le début de sa courte vie en 1207. Alors qu'elle est encore très jeune, le père d'Élisabeth organise son mariage avec un noble allemand, Louis de Thuringe.
Ce plan oblige Elizabeth à se séparer de ses parents alors qu'elle n'est encore qu'une enfant. À ce chagrin s'ajoute le meurtre de Gertrude, la mère d'Élisabeth, en 1213, que l'histoire attribue à un conflit entre son propre peuple allemand et les nobles hongrois. À partir de ce moment-là, Élisabeth adopte une vision solennelle de la vie et de la mort et trouve un réconfort dans la prière. Ces deux tendances lui attirent l'ire de ses pairs royaux.
Pendant un certain temps, à partir de 1221, elle est heureuse en ménage. Ludwig, qui était devenu l'un des souverains de Thuringe, soutenait les efforts d'Élisabeth pour vivre les principes de l'Évangile, même au sein de la cour royale. Elle rencontre des frères de l'ordre franciscain naissant du vivant même de son fondateur, décidant d'utiliser sa position de reine pour faire avancer leur mission de charité.
De façon remarquable, Louis accepta la résolution de sa femme, et le couple politiquement puissant adopta une vie de générosité remarquable envers les pauvres. Ils ont eu trois enfants, dont deux sont devenus des membres de la noblesse, bien que l'un d'entre eux - son fils unique - soit mort relativement jeune. Le troisième est entré dans la vie religieuse et est devenu abbesse d'un couvent allemand.