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Le Saint-Père rencontre "l'équipe du pape" avant un match de football amical

Le pape François a rencontré les membres d'une équipe de football connue sous le nom de "l'équipe du pape - Fratelli tutti" avant un match amical dimanche.

En rencontrant les joueurs et leurs adversaires le 20 novembre, le pape a déclaré qu'il avait accueilli avec joie la proposition d'un match impliquant une équipe papale.


L'équipe, a-t-il plaisanté, n'est pas composée de cardinaux - dont l'âge varie entre 54 et 97 ans - mais de gardes suisses, de prêtres travaillant dans la Curie romaine, d'employés du Vatican et de leurs enfants.

Le pape a expliqué que l'équipe - qui portera des maillots de football portant le nom de la dernière encyclique du pape - comprend également un jeune joueur atteint du syndrome de Down, un participant aux Jeux olympiques spéciaux et trois migrants.

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Il a précisé que les migrants ont été accueillis en Italie par la Communauté de Sant'Egidio après "un voyage marqué par les abus et la violence, qui les a vus passer du camp grec de Lesbos", où le pape se rendra le mois prochain.


"Merci à tous d'avoir accepté de faire partie de 'l'équipe du pape'", a-t-il déclaré. "C'est une équipe où il n'y a pas de barrières et qui fait de l'inclusion une simple normalité".

Soulignant le caractère amical du match, il s'est ensuite tourné vers les adversaires de l'équipe, représentant l'Organisation mondiale des Roms, qui promeut le bien-être du peuple rom.

Les Roms, également connus sous le nom de peuple rom, sont un groupe traditionnellement nomade originaire du sous-continent indien. On estime à 12 millions le nombre de Roms en Europe, dont environ deux tiers vivent dans les pays d'Europe centrale et orientale.

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"Chers amis Roms, je connais bien votre histoire, votre réalité, vos craintes et vos espoirs", a-t-il déclaré, se réjouissant des futurs événements organisés par le diocèse de Rome dans le cadre d'un projet intitulé "Un coup de pied à l'exclusion."


"Le 14 septembre dernier, à Košice, en Slovaquie, j'ai rendu visite à la communauté rom. Je les ai invités à passer des préjugés au dialogue, de l'isolement à l'intégration", a-t-il déclaré.

"Après avoir écouté les témoignages de certains membres de la communauté - des histoires de douleur, de rédemption et d'espoir - j'ai rappelé à tous qu'être Église, c'est 'vivre comme un peuple appelé par Dieu, chacun ayant son rôle particulier à jouer, tous étant membres d'une même équipe'."

"J'ai utilisé précisément ces expressions, tirées du langage du football, qui correspondent aussi très bien au sens de votre jeu."

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Il poursuit : "Trop souvent, ai-je dit aux Roms de Košice, les Roms ont 'fait l'objet de préjugés et de jugements sévères, de stéréotypes discriminatoires, de paroles et de gestes diffamatoires. En conséquence, nous sommes tous plus pauvres en humanité".

"Pour cette raison, l'événement sportif auquel vous allez donner vie a une grande signification : il indique que la voie de la coexistence pacifique est l'intégration. Et la base est l'éducation des enfants."

Le match de football, organisé par le Conseil pontifical pour la culture, se jouera le 21 novembre dans la ville de Formello, à 45 minutes au nord de la capitale italienne.


Le match, qui se déroulera sur le terrain d'entraînement du club de football italien Lazio, permettra également de récolter des fonds pour un projet d'intégration des Roms organisé par le diocèse de Rome.

Dans son discours, le pape a noté que l'Organisation mondiale des Roms, dont le siège est à Zagreb, en Croatie, organise des événements sportifs inclusifs en accordant une attention particulière aux minorités et aux personnes handicapées.

Il a décrit les activités de ce groupe comme un signe d'espoir.

"Les enfants, tous les enfants, ont le droit de grandir ensemble, sans obstacles et sans discrimination. Et le sport est un lieu de rencontre et d'égalité, et peut construire la communauté à travers des ponts d'amitié", a-t-il déclaré.