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Burundi: Les Salésiens offrent une aide alimentaire aux jeunes vulnérables de Bujumbura

Les jeunes issus de milieux pauvres de Bujumbura, la plus grande ville du Burundi, ont eu accès à une meilleure alimentation grâce à un partenariat entre la branche américaine de développement des Salésiens de Don Bosco (SDB) et Rise Against Hunger, une organisation d'aide internationale qui fournit de la nourriture aux personnes vulnérables dans le monde entier. 

Dans un rapport publié lundi 6 décembre, les responsables salésiens affirment avoir pu préparer 396 990 repas cuisinés pour les jeunes qui étudient au Lycée Don Bosco.

"De nombreux élèves du Lycée Don Bosco sont issus de familles pauvres qui ont à peine de quoi manger une fois par jour", auraient déclaré des responsables salésiens dans le rapport. 

Ils ajoutent : "Les repas à base de riz sont fournis aux élèves pendant les heures de classe afin que ceux-ci aient la force et l'énergie nécessaires pour se concentrer sur leurs études et acquérir les compétences requises pour un emploi ultérieur."

Les membres des SDB au Burundi auraient déclaré que l'assistance nutritionnelle à l'école salésienne "a eu un impact positif sur les élèves et les enseignants".  

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Le principal du Lycée Don Bosco est particulièrement cité pour expliquer comment la nourriture a été bénéfique pour les élèves. 

"Les élèves sont heureux, travaillent mieux, gardent le sourire, jouent bien et fréquentent régulièrement l'école. Il en va de même pour le personnel", déclare Mbaga Corneille dans le rapport du 6 décembre. 

Placide Habimana, un bénéficiaire de la nourriture, explique son expérience en disant : "Le riz de Rise Against Hunger est bien apprécié, pas seulement par moi, mais par tous les étudiants. Comme il contient des nutriments, il est très nourrissant et il est bon pour notre bonne croissance."

Habimana, un élève de la dernière classe de l'école secondaire, dit qu'avant de recevoir la nourriture, il avait des difficultés à étudier ; il dormait souvent pendant les cours et était trop faible à cause de la faim pour faire du sport. 

"Après avoir reçu une meilleure alimentation, Habimana étudie bien et suit les directives de ses professeurs. Il a même plus d'énergie pour communiquer avec ses camarades", ont rapporté les responsables des SDB. 

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Dans le rapport, les salésiens impliqués dans l'initiative nutritionnelle indiquent que la majorité des Burundais vivent dans une extrême pauvreté.

"Les enfants sont parmi les plus durement touchés par la pauvreté endémique du pays. Cinquante-trois pour cent des enfants de moins de 5 ans souffrent d'un retard de croissance causé par une alimentation inadéquate, une alimentation de mauvaise qualité, de mauvaises pratiques d'alimentation des nourrissons, une mauvaise gestion des maladies infantiles par les ménages et le déclin général du système de santé du pays", indique le rapport salésien.  

Les salésiens signalent également que le pays, situé "au cœur de la région des Grands Lacs africains, a connu plus d'une décennie de violence et de conflits qui ont contribué à une pauvreté généralisée".

Ils ajoutent en référence au rapport 2017 des Nations unies sur l'indice de développement humain, "le Burundi se classe 185 sur 189 pays sur l'indice et près de 70 % de ses habitants vivent sous le seuil de pauvreté."

Les salésiens ont également collaboré avec Rise Against Hunger pour fournir de la nourriture aux jeunes vulnérables d'Eswatini.

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Les responsables du centre de jeunesse de Manzini, géré par les SDB, sont chargés de la distribution de la nourriture.

" L'organisation salésienne (le centre de jeunesse de Manzini) a distribué des repas à 720 bénéficiaires. Les salésiens avaient espéré atteindre 800 bénéficiaires, mais en raison de difficultés telles que la fermeture des écoles pendant la pandémie de COVID-19, des problèmes de transport pour acheminer la nourriture dans les villages, et des jeunes qui avaient déménagé, ils n'ont pas atteint leur objectif", ont déclaré les responsables des SDB dans un rapport du 29 novembre. 

Les membres du SDB d'Eswatini ont expliqué que l'aide alimentaire était nécessaire surtout au plus fort du COVID-19 car beaucoup de personnes ne pouvaient pas acheter de repas après avoir perdu leur emploi. 

"Le taux de chômage est élevé et s'est aggravé pendant la pandémie. Les gens ont perdu leur emploi et les prix des denrées alimentaires ont augmenté de façon spectaculaire", ont indiqué les salésiens dans le rapport du 29 novembre.