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L'évêque catholique de Manzini en Eswatini, visite la bibliothèque d'une école primaire bombardée par une bombe à essence

Bibliothèque détruite de l'école primaire Ste. Elizabeth. Crédit : Diocèse de Manzini/Facebook Bibliothèque détruite de l'école primaire Ste. Elizabeth. Crédit : Diocèse de Manzini/Facebook

L'évêque catholique de Manzini, le seul diocèse du Royaume d'Eswatini, s'est rendu à l'école primaire Ste. Elizabeth après que la bibliothèque de l'institution ait été attaquée à la bombe à essence le lundi 4 avril.

Dans une déclaration publiée mercredi 6 avril, Mgr José Luis Ponce de León fournit des détails sur l'incident et exprime sa solidarité spirituelle avec "tous ceux qui ont été traumatisés par cette expérience."

"Le soir du lundi 04 avril, la bibliothèque de l'école primaire St Elizabeth (Majembeni) a été bombardée à l'essence. Ce matin, je me suis rendu sur place et j'ai prié avec le personnel de l'école", déclare Mgr Ponce de León dans la déclaration obtenue par ACI Afrique.

Il ajoute : "Nous ne savons pas qui est responsable de cette situation. Nous ne savons pas la raison pour laquelle cela a été fait".

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"Il est difficile de savoir à qui cela profite. Nous savons en revanche qui en paie les conséquences : les enfants", affirme le membre des Missionnaires de la Consolata dans sa déclaration du 6 avril.

Il note que "ce sont toujours les pauvres et les plus vulnérables qui subissent le plus les conséquences de la violence."

"La violence ne peut que générer plus de violence. Peu importe d'où elle vient et qui l'inflige. Jésus a choisi de briser le cycle de la violence sur la croix. Ceux qui le suivent, font de même", déclare l'évêque catholique.

Il poursuit : "Les larmes de Jésus sur Jérusalem reviennent naturellement dans nos cœurs et nos esprits. Jésus continue de pleurer sur ces 'nouvelles Jérusalems' incapables de trouver le chemin de la paix."

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"Nous prions pour tous ceux qui ont été traumatisés par cette expérience et qui vivent dans la peur", déclare Mgr Ponce de León.

Il implore : "Heureux les artisans de la paix, ils seront reconnus comme des enfants de Dieu". Les artisans de la paix - et pas seulement les pacifiques - sont désespérément nécessaires."