Un an après, on se souvient d'un archevêque sud-soudanais décédé comme "guérisseur, champion de l'amour"

Dans son discours lors de la messe commémorative du 30 avril, Mgr Ameyu a déclaré : "Dans l'Église (et) la société, en particulier la nouvelle génération, nous avons besoin d'adultes comme lui (Mgr Lukudu) pour nous guider, nous conseiller et nous suggérer des principes de vie."

L'Ordinaire de l'archidiocèse de Juba, qui est également administrateur apostolique du diocèse de Torit, a ajouté : "Nous ressentons le besoin de telles personnes qui peuvent enseigner par l'exemple plus que par leurs paroles."

"Sa vie et sa sagesse peuvent nous aider à vivre la mission que Dieu a donnée à chacun d'entre nous", a déclaré l'archevêque Ameyu en référence à son prédécesseur.

Le dirigeant catholique sud-soudanais a déclaré que le défunt archevêque n'a jamais "fait de compromis lorsqu'il s'agissait de proclamer et de défendre la vérité sur le Christ."

"L'archevêque Paolino n'a jamais eu peur de proclamer à tout le monde et toujours que Jésus seul est le sauveur, le vrai libérateur de l'humanité et que l'humanité entière dépend de lui", a-t-il dit, avant d'ajouter : "Nous devons nous impliquer dans cette Église que nous voulons prospérer ; nous devons nous impliquer dans la société et les communautés que nous voulons prospérer."

Le défunt archevêque sud-soudanais a été ordonné prêtre en avril 1970. Quatre ans plus tard, il a été nommé administrateur apostolique du diocèse d'El Obeid au Soudan.

Il a été nommé évêque du même siège épiscopal soudanais en mars 1979 et ordonné évêque en mai 1979.

Le membre des Missionnaires Comboniens a été transféré à l'archidiocèse de Juba en février 1983, succédant à l'archevêque Ireneus Wien Dud.

Mgr Lukudu est resté l'ordinaire local de l'archidiocèse de Juba jusqu'en décembre 2019, date à laquelle le pape François a accepté sa retraite.