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Un prêtre catholique du diocèse d'Abakaliki au Nigeria libéré sous caution après des mois de détention

Le père Timothy Ngwuta Le père Timothy Ngwuta

Le prêtre catholique du diocèse d'Abakaliki au Nigeria, accusé de meurtre et d'autres actes de violence dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, a été "libéré sous caution", a déclaré le chancelier du diocèse nigérian.

Dans une déclaration publiée vendredi 6 mai, le père Matthew Uzoma Opoke annonce la libération du père Timothy Ngwuta et exprime sa gratitude au peuple de Dieu pour son soutien et ses prières.

"Nous remercions Dieu d'avoir permis au père Timothy Ngwuta d'être libéré sous caution aujourd'hui, vendredi 6 mai 2022", déclare le père Uzoma dans sa déclaration d'une page partagée avec ACI Afrique.

Le chancelier du diocèse d'Abakaliki ajoute : "Nous remercions tous ceux qui se sont permis d'être utilisés, à distance ou de près, comme instruments pour la réalisation de l'objectif."

"Nous vous remercions pour votre soutien dans la prière dans ce voyage qui semblait irréalisable. Vous avez tous fait en sorte que cela arrive", déclare le prêtre catholique nigérian.

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Le père Ngwuta a été arrêté pour la première fois en décembre de l'année dernière dans la zone de gouvernement local d'Ebonyi, où il était allé aider son ami, Jude Ariom, à récupérer un véhicule qui était garé là, a déclaré le chancelier du diocèse nigérian dans son communiqué du 24 avril.

Depuis lors, a expliqué le père Uzoma, "le père Ngwuta a fait des allers-retours au tribunal et est maintenant accusé de ce qui s'est "métamorphosé" en enlèvement et meurtre, ainsi que d'attaque et de meurtre de policiers".

Le père Uzoma a indiqué que le prêtre catholique accusé a également été inculpé d'aide à l'évasion, d'incendie criminel, de promotion de la guerre intercommunautaire, et de nombreuses autres accusations.

Dans sa déclaration du 24 avril, le chancelier du diocèse d'Abakaliki a exhorté les agences de sécurité du Nigeria à mener "une enquête approfondie" sur la violence dans le pays, et à libérer le père Ngwuta, qui, selon lui, a été injustement accusé.

"L'Église catholique condamne les actes de violence, l'incitation à la violence, les guerres, les enlèvements, les incendies criminels ou tout autre crime et ne protégera personne impliqué dans de tels actes ignobles. Nous exhortons les forces de sécurité à mener une enquête approfondie et à s'assurer que le prêtre de Dieu, qui a, en conscience, déclaré devant son évêque que les accusations sont entièrement fausses, ne soit pas puni pour des délits dont il ne sait rien", a déclaré le père Uzoma dans sa déclaration du 24 avril.

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Dans sa déclaration du 6 mai partagée avec ACI Afrique, le père Uzoma décrit les accusations portées contre son collègue du diocèse d'Abakaliki comme étant "fallacieuses".

"Nous comptons toujours sur votre aide alors que nous suivons les procédures judiciaires visant à disculper le père Timothy des accusations fallacieuses portées contre lui", déclare le chancelier du diocèse d'Abakaliki.

"Nous continuons à recommander le processus aux soins de la Sainte Vierge Marie, la Mère des prêtres", dit-il, et il ajoute : "Il y a toujours de la lumière au bout du tunnel."