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Une entité chrétienne s'inquiète du bien-être d'un professeur nigérian en prison

Le professeur Richard Solomon Musa Tarfa, cofondateur des orphelinats Du Merci pour les enfants vulnérables des États de Kano et de Kaduna, au Nigeria. Crédit : CSW Le professeur Richard Solomon Musa Tarfa, cofondateur des orphelinats Du Merci pour les enfants vulnérables des États de Kano et de Kaduna, au Nigeria. Crédit : CSW

La direction de Christian Solidarity Worldwide (CSW) a exprimé son inquiétude quant au bien-être d'un professeur nigérian qui a été accusé de diriger des orphelinats illégaux dans le pays.

Dans un rapport publié jeudi 4 août, les responsables de CSW affirment que les yeux du professeur Richard Solomon Musa Tarfa, qui présentaient des signes de gonflement, ne pouvaient pas voir clairement un matin de juillet.

Le 5 juillet, le fondateur des orphelinats Du Merci a pu passer un appel téléphonique demandant à sa femme, Mercy Tarfa, de faire venir un ophtalmologue à la prison pour l'examiner. Bien que Mme Tarfa et le médecin soient arrivés à la prison plus tard dans la journée, ils n'ont pas été autorisés à voir le professeur sans leur avocat.

Ils n'ont pas pu contacter leurs avocats avant le 7 juillet, date à laquelle le traitement a commencé immédiatement. Ils ont ensuite obtenu une nouvelle visite le 11 juillet pour poursuivre le traitement.

"CSW reste préoccupé par le bien-être du professeur Tarfa et par les conséquences de la situation actuelle sur Mme Tarfa et les enfants dont ils avaient la charge", déclare Thomas Mervyn, président fondateur de CSW, dans le rapport du 4 août.

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M. Mervyn a demandé aux autorités pénitentiaires du Nigeria de veiller à ce que le professeur reçoive "une attention médicale constante".

Le professeur Tarfa est condamné à deux ans de prison pour avoir prétendument falsifié un certificat d'enregistrement du ministère des Affaires féminines et du Développement social de l'État de Kano.

Dans le rapport du 4 août, le responsable de CSW déclare que la condamnation du professeur Tarfa "constitue une grave erreur judiciaire".

"Nous renouvelons notre appel pour l'annulation de sa condamnation, sa libération inconditionnelle et la fin des souffrances injustifiées de cet homme innocent et de sa famille", déclare le président fondateur de CSW.

Il poursuit en demandant le retour des enfants Du Merci auprès de Mme Tarfa.

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En novembre de l'année dernière, des représentants de l'organisation de défense des droits de l'homme basée au Royaume-Uni ont affirmé que les enfants du centre Du Merci étaient maltraités au foyer pour enfants de Nasarawa, où ils avaient été transférés, en raison de leurs croyances religieuses.