Avec le temps du Carême, le Seigneur offre à nouveau aux catholiques un temps de préparation à la mort et à la résurrection de Jésus, "la pierre angulaire de notre vie chrétienne personnelle et communautaire", a-t-il déclaré, exhortant les catholiques à ne pas considérer ce temps de conversion comme acquis.
"Cette nouvelle opportunité devrait éveiller en nous un sentiment de gratitude et nous sortir de notre paresse", a-t-il soutenu. "Malgré la présence parfois tragique du mal dans nos vies, et dans la vie de l'Église et du monde, cette occasion de changer de cap exprime la volonté inébranlable de Dieu de ne pas interrompre son dialogue de salut avec nous".
Dans son message pour le Carême 2020, qui débutera le 26 février, François a parlé de "l'urgence de la conversion" et a cité son exhortation apostolique de 2019, Christus Vivit.
"Gardez les yeux fixés sur les bras tendus du Christ crucifié, laissez-vous sauver encore et encore. Et lorsque vous allez confesser vos péchés, croyez fermement en sa miséricorde qui vous libère de votre culpabilité. Contemplez son sang versé avec un si grand amour, et laissez-vous purifier par lui. De cette façon, vous pourrez renaître à nouveau".
Pendant le Carême, période pénitentielle précédant la célébration par l'Église de la mort et de la résurrection du Christ, les catholiques sont appelés à une pratique renouvelée de l'aumône, du jeûne et de la prière.
Le pape François a rappelé que la prière est "plus qu'un devoir", mais qu'elle est "l'expression de notre besoin de répondre à l'amour de Dieu qui nous précède et nous soutient toujours".
Les chrétiens prient en sachant qu'ils sont indignes, mais toujours aimés de Dieu, a-t-il dit.
François a également parlé du mystère pascal et de le mettre au centre de sa vie, ce qui, selon lui, signifie avoir de la compassion pour le Christ crucifié, représenté dans "les nombreuses victimes innocentes des guerres, dans les attaques contre la vie, de celle des enfants à naître à celle des personnes âgées, et les diverses formes de violence".
Les blessures du Christ sont également représentées dans "les catastrophes environnementales, la distribution inégale des biens de la terre, le trafic d'êtres humains sous toutes ses formes, et la soif effrénée de profit, qui est une forme d'idolâtrie", a-t-il déclaré.
À propos de l'aumône, le pape a déclaré que le partage des biens de ce monde contribue à rendre le monde meilleur.