L'archevêque nigérian ajoute : "Il y a eu une énorme destruction d'infrastructures, de terres agricoles et d'entreprises, ainsi qu'une dislocation forcée des populations, avec le stress et les traumatismes émotionnels et psychologiques que cela implique. En outre, beaucoup ont perdu la vie".
"Nous appelons donc les autorités et les agences concernées, étatiques et fédérales, à faire preuve de plus de sérieux et d'engagement dans la lutte contre les problèmes d'inondation au Nigeria, afin de sauver notre peuple de plus de misère et de mort subite", déclare l'archevêque Ugorji dans son message du 1er novembre.
Il ajoute dans sa déclaration de deux pages que "le gouvernement à tous les niveaux doit investir dans les infrastructures de contrôle et de prévention des inondations".
"Des agences comme l'Agence météorologique nigériane, l'Agence nationale de gestion des urgences (NEMA) et l'Agence du service hydrologique du Nigeria sont des institutions très importantes pour la gestion et le contrôle des catastrophes liées aux inondations", affirme l'archevêque nigérian.
Se référant à ces agences, l'archevêque Ugorji souligne "la nécessité d'améliorer leur capacité institutionnelle à accomplir leur travail dans des domaines tels que l'alerte précoce et la prévision des inondations, la réponse rapide aux inondations et l'application des lois environnementales".
Pour être en mesure de remplir ces fonctions importantes, dit-il, "ces agences ont besoin d'un financement adéquat, qui devrait être débloqué à temps pour leur permettre de mettre en place les mesures nécessaires, d'acheter les équipements appropriés, de s'engager dans la formation des compétences et de la main-d'œuvre et d'autres exigences opérationnelles avant toute catastrophe."
L'Ordinaire du lieu de l'archidiocèse d'Owerri, qui est également président de la Conférence des évêques catholiques du Nigeria (CBCN), ajoute que le Nigeria a besoin de "politiques et d'actions qui mettront fin à l'attribution de terres et à la construction de projets et de bâtiments sur les plaines inondables naturelles ou les voies d'écoulement des eaux pluviales."
"Cela implique également que les citoyens doivent être découragés de vivre dans des zones sérieusement exposées aux inondations", met en garde l'archevêque catholique nigérian.
Il poursuit : "Il ne fait aucun doute que de nombreux citoyens contribuent à exacerber les problèmes d'inondation par leur attitude indisciplinée à l'égard de la gestion des déchets, notamment en utilisant le système de drainage comme décharges et en bloquant ainsi l'écoulement de l'eau."
Ces attitudes, dit-il, "sont condamnables et doivent cesser".