Le pape a donné l'exemple de la relation d'un enfant avec ses parents. Selon lui, les enfants se tournent souvent vers leurs parents pour obtenir ce qu'ils peuvent leur donner : un jouet, un peu d'argent, une glace, etc. Ce n'est qu'en grandissant que l'on réalise que le plus grand cadeau est celui de ses parents, d'être avec eux.
"Chers frères et sœurs, la vie spirituelle n'est pas une technique à notre disposition, ce n'est pas un programme de "bien-être" intérieur qu'il nous appartient de planifier. Non. C'est la relation avec le Vivant, avec Dieu", a déclaré François.
Le conseil de prière du pape faisait partie de sa huitième catéchèse dans une série hebdomadaire sur le discernement spirituel, qu'il a commencé à la fin du mois d'août.
S'appuyant sur sa dernière catéchèse sur la désolation spirituelle, le pape a souligné que l'expérience de la désolation, ou le sentiment de sécheresse émotionnelle dans la prière, "peut être une occasion de croissance".
"Pour de nombreux saints, l'agitation a été un élan décisif pour changer leur vie. ... C'est le cas, par exemple, d'Augustin d'Hippone, d'Edith Stein, de Joseph Benoît Cottolengo et de Charles de Foucauld", a-t-il déclaré.
Le pape a exhorté les gens à "ne jamais se décourager" lorsqu'ils font face à des difficultés dans la prière, mais à croire avec détermination que "l'aide de la grâce de Dieu ne fait jamais défaut."
À la fin de son audience générale, le pape a prié pour les victimes du récent attentat à la bombe à Istanbul et a déclaré que sa "prière incessante est pour l'Ukraine martyrisée."
Le pape François s'est particulièrement inquiété du risque d'escalade dans la guerre en Ukraine. L'OTAN a tenu des discussions d'urgence mercredi matin après que la Pologne a été frappée par un missile, tuant deux personnes, selon l'Associated Press.
"Prions pour que le Seigneur convertisse le cœur de ceux qui insistent encore sur la guerre, et fasse prévaloir le désir de paix pour l'Ukraine martyrisée, afin d'éviter toute escalade et d'ouvrir la voie à un cessez-le-feu et au dialogue", a déclaré François.
