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Les évêques catholiques d'Afrique de l'Ouest préoccupés par la "cherté de la vie" et appellent à la solidarité

Les membres de la Conférence épiscopale mixte du Sénégal, de la Mauritanie, du Cap-Vert et de la Guinée-Bissau (CESMCVGB) avec les autorités à Kolda, au Sénégal. Crédit : Caritas Sénégal Les membres de la Conférence épiscopale mixte du Sénégal, de la Mauritanie, du Cap-Vert et de la Guinée-Bissau (CESMCVGB) avec les autorités à Kolda, au Sénégal. Crédit : Caritas Sénégal

Les évêques catholiques de la Conférence des quatre pays d'Afrique de l'Ouest sont préoccupés par la "cherté de la vie" dans leurs pays respectifs.

Dans leur déclaration collective à l'issue de leur session ordinaire annuelle, les membres de la Conférence épiscopale mixte du Sénégal, de la Mauritanie, du Cap-Vert et de la Guinée-Bissau (CESMCVGB) expriment leur solidarité avec les familles qui connaissent des difficultés.

"Nous sommes préoccupés par la crise économique actuelle qui affecte la vie de nombreuses personnes en raison de la cherté de la vie", indiquent les membres de la CESMCVGB dans leur message partagé avec ACI Afrique mardi 15 novembre.

Ils invitent le gouvernement à "consolider ses efforts pour que les besoins de la population, notamment les plus vulnérables, soient mieux pris en charge".

Les évêques catholiques exhortent en outre les citoyens des quatre pays d'Afrique de l'Ouest à "faire preuve de plus de solidarité avec les personnes touchées."

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"Nous encourageons les Caritas diocésaines à être toujours plus attentives et proches des populations les plus démunies", indiquent les membres du CESMCVGB dans leur message collectif daté du 13 novembre.

Ils se disent également préoccupés par le "climat social et politique tendu dans leurs pays respectifs."

Les responsables de l'Église catholique mettent particulièrement en garde les politiciens contre les "dangers de la division, de la calomnie et de la violence."

Ils rappellent à tous les citoyens le "devoir d'honnêteté, de loyauté et de respect envers leurs concitoyens et leurs militants."

Dans leur déclaration collective du 13 novembre, les membres du CESMCVGB disent "non à la violence, à la manipulation des consciences et des opinions" et invitent les citoyens des quatre pays d'Afrique de l'Ouest à "privilégier l'intérêt général de la nation."

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Ils appellent les jeunes "à l'utilisation responsable et respectueuse (de leur) utilisation des médias sociaux."

Concernant l'insécurité dans leurs nations respectives, les membres du CESMCVGB décrient "une montée progressive de la violence multiforme, parfois due à des idéologies qui prônent l'exclusion et l'intolérance fondées sur la religion, l'origine, la culture, l'ethnie ou l'affiliation politique."

Les évêques catholiques du Sénégal, de Mauritanie, du Cap-Vert et de Guinée-Bissau appellent la population à "être plus ouverte, tolérante et à s'engager dans le dialogue ; les autorités à être vigilantes et à promouvoir la justice, l'équité, la paix et la cohésion sociale."