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Le pape François se rend dans le nord de l'Italie pour partager un repas spécial avec ses cousins

Le pape François s'est rendu samedi dans le nord de l'Italie pour célébrer le 90e anniversaire de sa cousine au second degré, Carla Rabezzana, avec ses proches italiens.

Le pape, âgé de 85 ans, est arrivé en hélicoptère dans la province italienne d'Asti, à 50 km à l'est de Turin, peu avant midi le 19 novembre.

Le pape s'est brièvement arrêté pour prier dans une église locale avant d'accueillir Mme Rabezzana chez elle, dans la ville de Portacomaro, où ils ont été rejoints par cinq autres membres de la famille et leurs proches pour partager un déjeuner fait maison avec des spécialités locales de la région du Piémont.

Mme Rabezzana, qui a eu 90 ans le 8 novembre, a déclaré à Vatican News avant la visite qu'elle était impatiente d'embrasser son cousin (le pape) car ils ne s'étaient pas vus depuis trois ans à cause de la pandémie de COVID-19.

Elle a déclaré : "Et puis nous aurons une conversation, comme nous le faisons au moins une fois par mois au téléphone avec des parents qui s'aiment. Je lui demanderai des nouvelles de son genou, qui le fait souffrir en ce moment. Il m'en parle quand on se parle au téléphone".

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"Pour le déjeuner de samedi, les autres cousins et moi préparerons un rôti et beaucoup de légumes - il en mange beaucoup, surtout en ce moment - et ensuite du bunet, le pudding à base de cacao typique de la cuisine piémontaise", a déclaré Rabezzana.

"Toutefois, nous aurons le gâteau d'anniversaire dimanche lors du déjeuner avec l'évêque après la messe", a-t-elle ajouté.

Le pape François doit passer la nuit à Asti, où il célébrera une messe publique pour la solennité du Christ-Roi dimanche dans la cathédrale d'Asti.

La visite du week-end ramène le pape dans le diocèse italien où son père, Mario Josè Bergoglio, a vécu avant d'émigrer d'Italie en Argentine en 1929. Les grands-parents maternels du pape ont également immigré en Argentine depuis le nord de l'Italie.

Le pape François, qui est né à Buenos Aires en 1936, a maintenu des contacts avec des proches à Asti et à Turin depuis son élection comme pape. Lors d'une visite à Turin en 2015, le pape a déjeuné avec six de ses cousins et leurs familles.

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Le pape a été profondément influencé par sa grand-mère paternelle Rosa Margherita Vassallo, qui était très religieuse. Il l'a mentionnée dans de nombreuses homélies et a cité un poème italien, "Rassa nostrana" de Nino Costa, qui, selon lui, lui a été enseigné par Rosa dans le dialecte piémontais local.

Dans son testament spirituel, Rosa a écrit : "Que mes petits-fils, à qui j'ai donné le meilleur de mon cœur, aient une vie longue et heureuse. Si un jour la douleur, la maladie ou la perte d'un être cher les remplit d'affliction, qu'ils se souviennent toujours qu'un souffle devant le Tabernacle, où est fixé le plus grand et important martyr, et un regard vers Marie au pied de la croix, peuvent laisser une goutte de baume sur les blessures les plus profondes et les plus douloureuses."

Avant de partir pour le nord de l'Italie, le pape a rencontré samedi matin Mar Awa III, le catholicos-patriarche de l'Église assyrienne d'Orient, ainsi qu'une délégation de l'ONG "Médecins avec l'Afrique", basée à Padoue, au Vatican.

"Je voulais partager le déjeuner avec vous, pour bien conclure, comme il se doit, mais je dois partir à 10h30. Veuillez m'excuser", a déclaré le pape à Mar Awa III.

Il a plaisanté : "Je ne voudrais pas que l'on dise que ce pape est un peu avare et ne nous invite pas à déjeuner ! J'aimerais bien partager la table, mais il y aura d'autres occasions."

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