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Un évêque catholique en Afrique du Sud s'inquiète de la faiblesse des institutions de la conférence

Le président de la Conférence des évêques catholiques d'Afrique australe (SACBC) s'est dit préoccupé par ce qu'il appelle la faiblesse des institutions de la conférence des trois nations, notant que la plupart d'entre elles sont mortes et que celle qui reste est dans un état "précaire".

Selon Mgr Sithembele Sipuka, l'Institut catholique d'éducation (CIE) de la SACBC est la seule institution restante de la Conférence qui rassemble les personnes à la tête des diocèses catholiques du Botswana, de l'Eswatini et de l'Afrique du Sud, et le département risque de perdre sa force dans la région.

"L'un des signes des forces d'une conférence est ses institutions à travers lesquelles elle exerce une influence dans la société. Nous avons perdu beaucoup de nos institutions, et même celles qui restent sont précaires", a déclaré Mgr Sipuka dans son discours du mercredi 18 janvier à l'Assemblée plénière de la SACBC.

Il a ajouté : "Une institution qui reste forte mais qui va aussi s'affaiblir si nous ne la planifions pas de manière appropriée, ce sont nos écoles soutenues par le Catholic Institute of Education."

"Le CIE aide notre école à continuer à être une force d'influence, et je propose que nous lui accordions davantage de soutien, car s'il meurt également, nous perdrons une plateforme publique importante pour influencer", a-t-il déclaré.

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Le président de la SACBC, qui est à la tête du diocèse de Mthatha en Afrique du Sud depuis son ordination épiscopale en mai 2008, a souligné les défis auxquels la CIE est confrontée, notamment le manque d'enseignants qualifiés pour enseigner dans les écoles catholiques de la région.

"L'un des principaux défis que nous avons dans nos écoles catholiques est la qualité des enseignants qui n'ont pas d'éthique de travail pour ne rien dire de l'éthos catholique", a-t-il déclaré.

Mgr Sipuka a proposé la création d'une école de formation des enseignants de la SACBC afin de "renforcer ce point d'appui important pour l'influence dans la société."

Il a déclaré qu'une école de formation des enseignants appartenant à la SACBC produirait des enseignants de bonne qualité pour les institutions d'enseignement catholiques.

Dans son discours lors de l'événement qui s'est tenu au Grand Séminaire National St. John Vianney dans l'archidiocèse de Pretoria, l'évêque catholique sud-africain a également identifié le financement comme l'autre préoccupation majeure de la SACBC.

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"Comme toutes les autres institutions, la situation financière de nos diocèses, et donc de la Conférence, est de plus en plus mauvaise", a déclaré Mgr Sipuka, et a expliqué que certains évêques de la Conférence des trois nations ont été incapables d'envoyer et de payer leurs étudiants au séminaire.

"Bientôt, nous verrons de plus en plus d'évêques dans cette situation (financière)", a-t-il déclaré, avant d'ajouter : "Dans son rapport au conseil d'administration de novembre, la secrétaire de coordination des finances a dressé un tableau sombre où les frais de scolarité augmenteront de manière drastique chaque année ; dans cinq ans, ce séminaire aura du mal à survivre parce que les évêques n'auront pas les moyens d'amener leurs étudiants ici."