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Caritas Freetown s'associe à une agence d'aide catholique espagnole pour aider les victimes des incendies de bidonvilles

Caritas Freetown, la branche humanitaire et de développement de l'archidiocèse de Freetown en Sierra Leone, facilite la distribution de kits de dignité aux victimes des incendies des bidonvilles.

Cette distribution, qui bénéficie à des centaines de femmes rendues vulnérables par une série d'incendies dans des bidonvilles situés à l'extérieur de la capitale de la Sierra Leone, Freetown, est réalisée en partenariat avec Manos Unidas, l'organisation de l'Eglise catholique espagnole pour l'aide, la promotion et le développement des pays en voie de développement, y compris ceux d'Afrique.

Dans une interview accordée le 11 mars à ACI Africa, le responsable des programmes de Caritas Freetown, Ishmeal Alfred Charles, a déclaré que les incendies survenus entre janvier et début mars à Susan's Bay, au camp d'amputés d'Aberdeen et à Wilberforce avaient détruit les biens des habitants, les femmes étant particulièrement vulnérables.

Il a déclaré que les quartiers informels autour de Freetown étaient sujets aux incendies, en particulier pendant les saisons sèches.

"Nous avons toujours des incendies à chaque saison sèche, en décembre, janvier, février et mars. Le temps est généralement très sec et venteux, et tout petit incendie est susceptible de se propager très rapidement, détruisant les maisons entassées dans les bidonvilles", a déclaré M. Ishmeal.

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Et d'ajouter : "Lorsque des incendies se déclarent dans les bidonvilles, de nombreuses personnes perdent tout. Les maisons sont généralement rasées et les biens perdus. Lorsque cela se produit, ce sont les femmes qui sont les plus vulnérables."

Lors de l'un des incendies du 9 janvier, plus de 50 maisons ont été rasées dans la communauté de Tripoli à Susan's Bay, un bidonville situé à l'est de Freetown. Le brasier qui s'est déclaré tôt le matin aurait ravagé la communauté alors que certains habitants dormaient encore.

Quelques jours plus tard, le 20 janvier, de violents incendies auraient ravagé des maisons à la caserne militaire de Wilberforce, dans le quartier ouest de Freetown.

Bien que les habitants touchés aient été réinstallés et aidés à se relever, Caritas Freetown a récemment contacté Manos Unidas pour lui demander de soutenir les femmes qui étaient restées vulnérables, sans accès à des kits de dignité.

En partenariat avec l'organisation humanitaire catholique espagnole, Caritas Freetown a mis en œuvre un programme de sensibilisation de deux jours sur l'hygiène féminine, un événement qui a culminé le 8 mars avec la célébration de la Journée internationale de la femme (JIF) 2023, guidée par le thème de la campagne #EmbraceEquity qui vise à faire parler le monde de la raison pour laquelle l'égalité des chances n'est pas suffisante.

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En outre, quelque 733 femmes ont reçu des paquets cadeaux contenant des vêtements assortis, des serviettes hygiéniques, du savon de lessive, du savon de bain, des pantoufles, des brosses à dents, du dentifrice, des serviettes, des sous-vêtements et des torches rechargeables.

Caritas Freetown s'est associée à Manos Unidas pour soutenir des projets axés sur les femmes, en particulier au sein des communautés les plus vulnérables de Sierra Leone.

Le partenariat a inclus des projets sur la violence sexuelle et sexiste (SGB) et d'autres réponses aux catastrophes lorsque la branche développement de l'Eglise catholique à Freetown cible les femmes bénéficiaires.

Entre-temps, Caritas Freetown a exprimé son inquiétude quant au fait que de nombreuses personnes, en particulier dans les zones sujettes à l'enflure, pourraient subir des catastrophes à l'approche des pluies.

Des rapports antérieurs ont indiqué que Culvert, un quartier informel situé à l'est de Freetown, est l'un des endroits les plus touchés par les catastrophes telles que les coulées de boue et les inondations.

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"Culvert et Susan's Bay se trouvent sous le niveau de la mer et les précipitations, qui durent à peine 25 minutes lorsque les précipitations sont élevées, provoquent des inondations destructrices dans ces endroits", a déclaré Ismale lors de l'entretien accordé à ACI Afrique le 11 mars.

Il a ajouté : "Les maisons des habitants sont submergées et des maladies telles que le choléra se déclarent généralement. Les destructions sont généralement importantes et les habitants sont obligés de recommencer leur vie à zéro."