Au Niger et au Burkina Faso, des catéchistes bravent l'insécurité pour faire connaître Jésus-Christ

Selon le service d'information de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, Propaganda Fide, cinq femmes, un homme et cinq volontaires de l'armée ont été tués en l'espace de deux jours dans l'est du Burkina Faso.

Agenzia Fides rapporte que les femmes sont mortes le 20 mars, lorsque le corps d'un homme tué la veille et bourré d'explosifs a explosé dans le centre-est du pays, où les raids djihadistes sont fréquents.

Dans leur lettre à Agenzia Fides, les catéchistes affirment que, malgré l'insécurité accrue, le peuple de Dieu continue à prier dans les chapelles et à faire des prières en famille.

"Nous continuons à annoncer la bonne nouvelle, avec la foi que Jésus lui-même nous a laissée, sans nous décourager malgré la situation que nous vivons chaque jour", affirment-ils.

Leur vie, disent-ils, est une vie de béatitudes en adaptant le message de l'Évangile à leur vie remplie de persécutions.

"Nous avons la joie d'écouter chaque jour la parole de Dieu, qui nous donne des conseils sur la façon de surmonter la situation de sécurité dans nos différents environnements", ont déclaré les catéchistes.

Ils ajoutent : "Nous avons la joie d'être des chrétiens que Jésus lui-même a préparés à faire face à toutes les situations qui nous arrivent en son nom, il est avec nous tout au long de notre vie".