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Le pape François qualifie l'avortement d'"insensé" et critique la théorie du genre dans un discours prononcé en Hongrie

Le pape François s'est fermement opposé à l'avortement et à l'idéologie du genre vendredi, les citant tous deux comme des exemples de "colonisation idéologique" lors d'un discours à Budapest.

Le pape a dénoncé les "formes autoréférentielles de populisme" et de "supranationalisme" qui gagnent du terrain en Europe, lors d'un discours prononcé devant les autorités civiles et d'autres dignitaires dans un ancien monastère carmélite de la capitale hongroise.

C'est la voie funeste empruntée par ces formes de "colonisation idéologique" qui annulent les différences, comme dans le cas de la soi-disant théorie du genre, ou qui placent devant la réalité de la vie des concepts réducteurs de liberté, par exemple en vantant comme un progrès un "droit à l'avortement" insensé, qui est toujours une défaite tragique", a déclaré le pape, qui se trouve à Budapest pour une visite de trois jours.

"Combien il serait préférable de construire une Europe centrée sur la personne humaine et sur ses peuples, avec des politiques efficaces pour la natalité et la famille - des politiques qui sont poursuivies avec attention dans ce pays - une Europe dont les différentes nations formeraient une seule famille qui protège la croissance et l'unicité de chacun de ses membres", a déclaré le Saint-Père.

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Avant son discours, le pape François a rencontré la présidente de la Hongrie, Katalin Novák, et le premier ministre, Viktor Orbán, dont les initiatives axées sur la famille, notamment les primes gouvernementales de 33 000 dollars accordées aux couples mariés ayant trois enfants, ont contribué à stimuler le taux de natalité du pays.

L'avortement est légal en Hongrie jusqu'à 12 semaines de grossesse et est autorisé jusqu'à 24 semaines sous certaines conditions. En vertu d'un nouveau décret publié l'année dernière, les femmes souhaitant avorter doivent d'abord écouter les battements de cœur du fœtus.