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Le pape rencontre le chef de l'Organisation mondiale de la santé

Le pape François rencontre le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, chef de l'Organisation mondiale de la santé, le 24 juillet 2023, lors d'une audience privée au Vatican. | Crédit : Vatican Media Le pape François rencontre le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, chef de l'Organisation mondiale de la santé, le 24 juillet 2023, lors d'une audience privée au Vatican. | Crédit : Vatican Media

Le pape François a rencontré ce matin le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, chef de l'Organisation mondiale de la santé, lors d'une audience privée au Vatican, a annoncé le bureau de presse du Saint-Siège.

Aucun détail supplémentaire n'a été fourni concernant cette rencontre, et les demandes de commentaires adressées au Saint-Siège et à l'OMS n'ont pas été retournées avant la publication.

Le pape avait déjà rencontré M. Ghebreyesus, un responsable éthiopien de la santé publique et chrétien orthodoxe qui occupe le poste de directeur général de l'OMS depuis 2017, lors d'une réunion au Vatican en 2018.

Le pape François rencontre le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, chef de l'Organisation mondiale de la santé, le 24 juillet 2023, lors d'une audience privée au Vatican. Crédit : Vatican Media

Au cours des trois dernières années, l'OMS, l'agence sanitaire des Nations unies, s'est attachée à endiguer l'épidémie de COVID-19. Sous la direction de M. Ghebreyesus, l'OMS a obtenu 2 milliards de doses de vaccin à distribuer en 2021. Le directeur de l'OMS a également déclaré en mai 2022 que la stratégie "zéro COVID", qui implique une intervention gouvernementale importante pour arrêter la propagation du virus, n'était plus adaptée et a déclaré en mai 2023 que le COVID-19 n'était plus une urgence de santé publique.

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En mai 2020, le Saint-Siège a fait un don au fonds d'urgence de l'OMS destiné aux médecins en première ligne face à la pandémie de COVID-19.

Sous Ghebreyesus, l'OMS a été critiquée par des organisations catholiques et d'autres pour avoir publié des directives sur l'avortement qui impliquent que les objections de conscience sont "indéfendables". L'organisation a également modifié sa description du transgendérisme en 2018, ne classant plus l'expérience de croire que son identité de genre est incongrue par rapport à son sexe biologique réel comme un trouble de la santé mentale, une décision qui a suivi l'exemple d'un changement similaire effectué par l'American Psychiatric Association six ans plus tôt.

M. Ghebreyesus, qui avait auparavant occupé les fonctions de responsable de la santé et des relations extérieures en Éthiopie, a été élu à son poste actuel avec le soutien de l'Union africaine et a donné la priorité à la couverture sanitaire universelle et à la lutte contre les épidémies virales au cours de son mandat de six ans.