Le pape François prie pour les "malheureuses victimes" de l'incendie en Afrique du Sud

Les membres de la SACBC se sont dits "profondément troublés" par les déclarations qui ont minimisé l'impact du brasier suite à la réaction d'un ministre sud-africain à la tragédie de l'incendie.

Les responsables de l'Église catholique du Botswana, de l'Eswatini et de l'Afrique du Sud ont souligné les remarques du ministre Khumbudzo Ntshavheni comme l'une des réponses "profondément troublantes" à l'incendie.

Le ministre de la présidence de la République d'Afrique du Sud a déclaré qu'il n'était pas de la responsabilité du gouvernement de fournir un logement aux migrants illégaux.

"Nous avons été profondément troublés par certaines déclarations politiques qui tentent de diminuer l'ampleur de la tragédie parce que des immigrants illégaux figurent parmi les victimes", ont déclaré les membres de la SACBC.

Ils ont ajouté que ceux qui ont perdu la vie dans le brasier "étaient des personnes - nos frères et sœurs - et que le fait de les qualifier d'"immigrés illégaux" perpétue la dangereuse rhétorique anti-immigrés qui est en train de se normaliser".

Les membres du Conseil sud-africain des églises (SACC) ont également présenté leurs condoléances aux familles de ceux qui ont perdu la vie dans l'incendie de Johannesburg.

Dans leur déclaration du 31 août, les membres du SACC ont déclaré qu'ils avaient "noté avec un profond choc" l'incendie.

Les dirigeants chrétiens ont appelé les organisations confessionnelles du pays à offrir un soutien spirituel et matériel aux personnes touchées. Ils ont déclaré : "Le Conseil continue à chercher des moyens de mobiliser les églises de la région pour qu'elles apportent un soutien pastoral aux résidents".

De son côté, le président de l'Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, a demandé que des enquêtes soient menées sur les causes de l'incendie.