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Les jésuites en Zambie appellent à des "politiques en faveur des pauvres"

Le logo du Centre jésuite de réflexion théologique (JCTR). Crédit : JCTR Le logo du Centre jésuite de réflexion théologique (JCTR). Crédit : JCTR

Les universitaires jésuites de Zambie exhortent le gouvernement de ce pays d'Afrique australe à mettre en place des politiques économiques qui ciblent les pauvres et les autres membres vulnérables de la société, afin de les sortir de leur situation inhumaine.

Dans leur déclaration du lundi 16 octobre sur le panier de la ménagère et de la nutrition (BNNB) décrivant le coût de la vie pour septembre 2023, les responsables du Jesuit Center for Theological Reflection (JCTR) déplorent le coût de la vie "prohibitif" qui, selon eux, rend la vie des Zambiens pauvres et vulnérables difficile.

"Le JCTR demande instamment au gouvernement d'accorder une attention particulière à l'option préférentielle pour les pauvres, les vulnérables et les marginalisés lors de l'élaboration et de l'exécution des politiques", déclarent les responsables de ce centre basé à Lusaka et engagé dans la recherche, le plaidoyer, l'éducation et la consultance sur les questions sociales.

Ils soulignent qu'il est impératif que le gouvernement apporte activement son soutien et sa solidarité à ces segments vulnérables de la société et qu'il mette en place et applique efficacement des politiques favorables aux pauvres.

Les responsables de la JCTR affirment que le coût de la vie dans ce pays d'Afrique australe "reste prohibitif pour la majorité des Zambiens".

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"Ce défi persistant continue de peser sur les citoyens zambiens, en particulier sur les segments vulnérables et marginalisés de notre population", affirment-ils.

Ils ajoutent que si leur BNNB de septembre évalue le coût de la vie pour une famille à K9000 (0,422 USD), les dépenses supplémentaires telles que le temps d'antenne et les forfaits de données ne sont pas incluses dans les données.

"Cela implique que le coût réel de la vie pour une famille de cinq personnes à Lusaka pourrait bien dépasser de loin le seuil de 9000 K", affirment les universitaires jésuites, qui poursuivent : "Les familles sont souvent confrontées à des charges financières supplémentaires au-delà des besoins essentiels, et il est essentiel de relever ces défis économiques plus vastes pour améliorer le bien-être général des ménages".

Les universitaires jésuites appellent le gouvernement zambien, la société civile et le secteur privé du pays "à avoir des conversations ouvertes et honnêtes, à collaborer et à développer des stratégies durables qui s'attaquent aux causes profondes du coût élevé de la vie".

Ils affirment que le gouvernement dirigé par le président Hakainde Hichilema pourrait adopter une approche "qui englobe des mesures visant à combattre l'inflation, à augmenter les niveaux de revenus et à améliorer l'accessibilité et le caractère abordable des biens et services essentiels, y compris les prix à la pompe du carburant qui ont continué à avoir un effet négatif sur le coût des produits de base et le coût de l'activité économique".

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Le gouvernement zambien, ajoutent les responsables de la JCTR, doit "étendre et renforcer les programmes de protection sociale pour soutenir les populations vulnérables en période d'inflation et d'incertitude économique".