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Ce que les évêques catholiques d'Afrique de l'Est cherchent à défendre lors de la COP28

Mgr Charles Kasonde délivrant le message des évêques catholiques de la région de l'Association des conférences épiscopales membres d'Afrique de l'Est (AMECEA). Crédit : AMECEA Mgr Charles Kasonde délivrant le message des évêques catholiques de la région de l'Association des conférences épiscopales membres d'Afrique de l'Est (AMECEA). Crédit : AMECEA

Les évêques catholiques de la région de l'Association des conférences épiscopales membres d'Afrique de l'Est (AMECEA) plaideront en faveur de la bonne gouvernance dans l'extraction des minerais et de l'opérationnalisation du Fonds pour pertes et préjudices, entre autres questions, lors de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique de 2023 (COP28).

Dans une déclaration lue jeudi 30 novembre, le président de l'AMECEA, Mgr Charles Kasonde, a déclaré que la COP28 "offre l'occasion d'un changement significatif dans la manière dont nous abordons la crise climatique".

"L'Afrique est riche en minéraux vitaux pour la technologie, cruciale dans la lutte contre le changement climatique. Cependant, l'extraction de ces ressources s'accompagne souvent d'une dégradation de l'environnement et d'injustices sociales", a déclaré Mgr Kasonde, avant d'ajouter : "Nous plaidons en faveur d'une bonne gouvernance dans ce secteur, en veillant à ce que les bénéfices soient équitablement partagés et que les normes environnementales soient respectées."

Il a indiqué que les évêques d'Afrique de l'Est participant à l'événement organisé du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï, aux Émirats arabes unis (EAU), se feraient les champions d'une "transition rapide et équitable des combustibles fossiles vers l'énergie durable".

"La transition doit être inclusive et aucune communauté ne doit être laissée pour compte", a déclaré l'évêque du diocèse de Solwezi, en Zambie.

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L'évêque zambien a déclaré que le financement climatique et le Fonds pour pertes et préjudices doivent être opérationnalisés.

"Un financement adéquat et équitable de la lutte contre le changement climatique est crucial. Les nations développées, qui sont historiquement les plus grands pollueurs, doivent assumer une part importante de la responsabilité en soutenant les pays vulnérables dans leur transition vers des pratiques durables et en les aidant à faire face aux impacts du changement climatique", a-t-il déclaré.

Il a ajouté : "J'appelle toutes les nations développées à aider les pays vulnérables à s'adapter à l'impact du climat. L'opérationnalisation du Fonds pour pertes et préjudices est essentielle pour remédier aux dommages irréversibles causés par le changement climatique."

L'évêque Kasonde a déclaré que l'AMECEA "s'engage à jouer un rôle crucial dans cette transformation et cette réanimation de l'environnement".

"Le temps de l'action est venu. Nous ne pouvons pas nous permettre de rester dans les mémoires pour notre inaction face à l'urgence", a-t-il déclaré.

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