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Le Conseil pastoral diocésain du diocèse de Buea au Cameroun félicite l'évêque pour avoir mis l'accent sur la croissance malgré les attaques

Les attaques sur les médias sociaux ont suivi le leadership de Mgr Michael Miabesue Bibi depuis son ascension à la tête du diocèse catholique camerounais de Buea, d'abord en tant qu'administrateur apostolique en décembre 2019.

Mgr Bibi a cependant choisi de regarder ailleurs et de se concentrer sur le développement de son siège épiscopal, ont déclaré les membres du Conseil pastoral du diocèse.

Dans leur message de solidarité avec Mgr Bibi, les membres du Conseil pastoral du diocèse de Buea disent avoir réalisé "avec consternation" les attaques contre leur Ordinaire local.

"Nous, membres du Conseil pastoral diocésain représentant le peuple de Dieu dans le diocèse, vous assurons de notre soutien indéfectible, Mgr Michael Bibi, en tant qu'évêque du diocèse de Buea", affirment les membres du Conseil pastoral dans la déclaration qui a été communiquée à ACI Afrique.

Ils ajoutent : "Nous avons réalisé avec consternation les attaques incessantes contre votre personne et par extension contre le diocèse sur les médias sociaux, perpétrées par certains individus ou groupes, qui prennent plaisir à semer la discorde au sein du diocèse. Nous condamnons fermement ces activités.

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"Nous apprécions votre leadership gracieux, Votre Seigneurie, car malgré toutes les distractions sur les médias sociaux, vous vous êtes concentré sur la croissance spirituelle et les divers projets de développement du diocèse, et nous sommes fiers du travail que vous accomplissez", ajoutent-ils.

Les attaques contre Mgr Bibi ont commencé lorsque, en tant qu'administrateur apostolique, il a procédé à des changements administratifs à l'Institut universitaire catholique de Buea (IUCB), propriété du diocèse, en nommant le professeur Victor Julius Ngoh au poste de vice-chancelier, qui était auparavant occupé par le père George Nkeze Jingwa.

Les membres du conseil de l'université ont désapprouvé ce changement administratif et ont traîné l'évêque Bibi devant les tribunaux. Depuis lors, l'évêque camerounais, qui a commencé son ministère épiscopal en mars 2017 en tant qu'évêque auxiliaire de l'archidiocèse de Bamenda au Cameroun, a été assailli de critiques et d'attaques, y compris des messages sur les médias sociaux par un certain Nchumbonga George Lekelefac.

Alors qu'il célébrait le premier anniversaire de sa prise de possession canonique du diocèse de Buea en février 2022, l'Ordinaire local de Buea a déploré les attaques dont il a fait l'objet, affirmant que les sentiments négatifs étaient des "signes d'ingérence totale" dans la gouvernance de son siège épiscopal.

Dans son homélie lors de l'anniversaire du 25 février 2022, Mgr Bibi a fait référence aux attaques dont il a fait l'objet, affirmant qu'elles faisaient partie d'un complot visant à ternir son image et sa réputation en tant qu'Ordinaire local du diocèse catholique de Buea.

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Au début de l'année, Mgr Bibi a été contraint d'interdire à son prédécesseur, Mgr Emmanuel B. Bushu, qui s'est retiré de la charge pastorale du diocèse de Buea en décembre 2019, de célébrer ou de concélébrer la Sainte Messe en public sur le siège épiscopal camerounais.

Dans une lettre diffusée le 7 janvier, Mgr Bibi a cité "une profonde opposition et des interférences" comme quelques-unes des raisons de cette interdiction.

"Depuis le tout début de ma mission dans le diocèse de Buea, j'ai dû vivre la triste réalité d'une opposition et d'une ingérence profondes de votre part, qui vous ont même conduit à utiliser les médias pour rendre cette opposition publique", a déclaré Mgr Bibi, se déclarant conscient des "voyages illimités de Mgr Bushu à la nonciature et à Rome contre mes décisions concernant certains secteurs importants du diocèse".

"L'état actuel des choses indique une absence totale de communion entre nous, ce qui vous pousse à vous aligner sur les personnes et les groupes qui cherchent à faire tomber mon administration", a déclaré l'évêque catholique camerounais âgé de 52 ans.

Plusieurs groupes de l'Église catholique, dont le Vatican par l'intermédiaire de la nonciature apostolique au Cameroun, ont fermement soutenu l'évêque Bibi lors de ces attaques.

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Le 14 février 2022, les évêques catholiques de la province ecclésiastique de Bamenda au Cameroun ont exprimé leur "solidarité et leur communion" avec leur collègue, Mgr Bibi, décrivant les attaques dont il a fait l'objet comme un "manque de respect flagrant envers la hiérarchie de l'Église".

Les membres du clergé du diocèse de Buea ont qualifié ces attaques de "campagne de diffamation" malheureuse dans leur déclaration publiée le 22 novembre 2023.

Le mois dernier, le 9 février, les membres de l'Association des hommes catholiques (CMA) du diocèse de Buea ont également exprimé leur conscience des "plans des distracteurs du diocèse pour faire tomber votre leadership et pour égarer le peuple de Dieu dans ce diocèse".

"Nous sommes également bien informés de la diffusion de fausses informations sur votre administration depuis 2019, lorsque vous étiez encore l'administrateur apostolique du diocèse de Buea", ont déclaré les membres de la CMA.

Dans leur déclaration du 29 février, les membres du Conseil pastoral diocésain de Buea ont exprimé leur satisfaction à l'égard du mécanisme que leur évêque primé a mis en place pour contrôler les ressources "par la transparence et la responsabilité."

"Nous vous exhortons, Monseigneur, à poursuivre vos efforts pour favoriser la paix, la communion et la participation active du peuple de Dieu à la mission d'évangélisation et au développement du diocèse", ont-ils déclaré.