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Le pape François ouvre l'année judiciaire du Vatican et fait lire son discours par un assistant en raison d'une "bronchite".

 Le pape François a présidé samedi matin l'inauguration de la 95e année judiciaire de l'État de la Cité du Vatican, mais il a délégué la lecture du discours à un assistant en raison d'une bronchite. 

 

"Je vous remercie tous. J'ai préparé un discours, mais vous pouvez entendre que je ne suis pas en mesure de le lire à cause d'une bronchite", a déclaré François, visiblement fatigué et enroué, aux magistrats du Vatican réunis dans la Salle des bénédictions. 

 

Le souverain pontife, âgé de 87 ans, a annulé ses engagements publics samedi et lundi derniers en raison d'une "légère grippe". Après son allocution lors de l'audience générale de mercredi, qui a également été lue par Monseigneur Filippo Ciampanelli, le pape s'est rendu à l'hôpital Gemelli Isola Tiberina de Rome pour y subir des "tests de diagnostic". 

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Samedi, cependant, le pape a maintenu un programme chargé, y compris plusieurs réunions avec des responsables curiaux et une audience privée avec le chancelier allemand Olaf Scholz. 

 

Les remarques du pape aux magistrats du Vatican ont mis l'accent sur la vertu du courage, qui, selon lui, est au cœur même de la justice. Il a déclaré que "joint à la force d'âme, [le courage] assure la constance dans la recherche du bien et rend capable d'affronter les épreuves".

Observant que "dans les sociétés bien organisées, bien réglementées et soutenues par les institutions, le courage personnel reste toujours nécessaire pour faire face aux différentes situations", le pape a souligné que le courage est souligné par une "saine audace".

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En l'absence d'une telle audace, a averti le pape, "nous risquons de céder à la résignation et de finir par fermer les yeux sur de nombreux abus, petits et grands".

Poursuivant cette réflexion, le Saint-Père a souligné que le courage est une vertu essentielle qui permet aux personnes d'affronter des épreuves intérieures et extérieures difficiles.

 

"Pensons aux victimes des guerres, ou à ceux qui sont soumis à des violations continuelles des droits de l'homme, y compris les nombreux chrétiens persécutés. Face à ces injustices, l'Esprit nous donne la force de ne pas baisser les bras, il nous inspire l'indignation et le courage : l'indignation face à ces réalités inacceptables et le courage d'essayer de les changer."

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