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Les évêques catholiques du Togo appellent à des élections locales crédibles, "dans les meilleures conditions possibles"

Les évêques catholiques du Togo appellent les parties prenantes à l'organisation des élections législatives et régionales dans le pays à s'assurer qu'elles soient crédibles et pacifiques.

Les électeurs togolais sont appelés à participer à l'élection de 113 membres de l'Assemblée nationale, ainsi qu'aux premières élections régionales dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, le 20 avril. Le président Faure Gnassingbé a décidé de reporter d'une semaine les élections, du 13 au 20 avril.

Dans une déclaration publiée vendredi 1er mars à l'issue de leur première session ordinaire de l'année 2024, les membres de la Conférence épiscopale du Togo (CET) estiment que "les périodes électorales riment généralement avec anxiété, inquiétude et interrogations dues aux suspicions, aux accusations de manque de transparence, aux irrégularités, suivies de violences avec leurs conséquences dramatiques".

"Nous, évêques du Togo, formulons le vœu que les prochaines élections législatives et régionales se déroulent dans les meilleures conditions possibles", affirment les membres de la CET.

Ils soulignent la nécessité que les élections soient crédibles et pacifiques : "La justice, l'équité et la transparence dans l'organisation, le déroulement et la proclamation des résultats issus des urnes sont absolument indispensables, car elles sont les garantes d'une période électorale sereine".

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"Pour la première fois que des élections régionales seront organisées sur la terre de nos ancêtres pour élire des conseillers régionaux, la Conférence épiscopale du Togo exhorte toutes les parties prenantes à jeter les meilleures bases d'un avenir post-électoral serein", affirment les membres de la CET.

La période de campagne officielle au Togo a été fixée du 4 au 18 avril.

Dans leur déclaration du 1er mars, les évêques catholiques du Togo appellent au "respect des opposants politiques lorsqu'ils s'expriment et à la création de conditions propices à la libre circulation de tous les candidats".

"Il faut éviter toute parole et tout acte préjudiciable à la paix et à l'unité nationale", soulignent-ils.

Les membres de la CET "plaident également pour la libération des prisonniers politiques".

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Dans leur déclaration collective, les évêques catholiques du Togo soulignent l'importance de la paix, qu'ils qualifient de "fondement de tout développement".

Ils poursuivent en disant : "S'efforcer de la garantir et de la préserver est un devoir qui incombe à tous ceux qui ont le souci du progrès."

"Chers citoyens, laissez l'amour de notre patrie nous porter vers le bien commun. Notre coexistence pacifique en dépend", affirment les évêques catholiques du Togo.

Ils notent que "l'avenir du Togo, notre pays, nous concerne tous et nous invite à intensifier nos prières pour que le Seigneur convertisse nos cœurs et renforce la cohésion sociale dans notre pays".

Les responsables de l'Église catholique invitent le peuple de Dieu dans ce pays d'Afrique de l'Ouest à "reprendre avec foi la prière pour la paix au Togo ; reprenons-la personnellement, en famille et en communauté".

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