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Clôture au Kenya de la 2e Conférence Panafricaine sur la Famille avec une Conviction Renouvelée pour sa Défense

Des dirigeants religieux, des militants et des décideurs politiques réunis à la Deuxième Conférence Panafricaine sur les Valeurs Familiales (PACFV) se sont engagés à continuer de résister à toutes les formes d’attaques contre le caractère sacré et l’intégrité de l’institution familiale.

Dans son discours de clôture, le mercredi 14 mai, à l’issue de trois jours de délibérations lors de la conférence organisée par les membres du Forum des Professionnels Chrétiens d’Afrique (ACPF), la Présidente de l’ACPF a déclaré : « Le combat pour la famille doit continuer. »

La famille, a déclaré Mme Ann Mbugua, « est trop précieuse pour être laissée sans surveillance, pour être attaquée de toutes parts. »

« Nous devons protéger la famille et nous devons nous battre pour elle », a-t-elle affirmé, soulignant la nécessité d’unité, d’engagement stratégique et de résilience spirituelle face aux défis auxquels la famille est confrontée.

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Elle a poursuivi : « Il est nécessaire de se rassembler et de faire grandir ce réseau continental et de continuer à développer le réseau mondial. »

La présidente de l’ACPF a rappelé aux délégués l’urgence d’un investissement sérieux et sacrificiel pour contrer les idéologies qui, selon elle, continuent de menacer les valeurs familiales africaines, y compris celles promouvant les agendas lesbien, gay, bisexuel, transgenre et queer (LGBTQ+).

« Aucun bâtisseur ne commence sans avoir d’abord calculé le coût », a-t-elle expliqué, précisant que « les coûts concernent les finances, le temps, tout ce que nous avons, simplement pour protéger et promouvoir cette institution si importante. »

Mme Ann Mbugua a également souligné la nécessité d’un engagement intentionnel et éthique avec les domaines clés de la société qui influencent la vie familiale, notamment l’exécutif, le judiciaire, le législatif et les médias.

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Elle a affirmé qu’à l’avenir, « nous devons garder les portes. Ce sont par ces portes que passent les éléments qui attaquent la famille. Ce sont des domaines que nous devons surveiller et dans lesquels nous devons nous engager pour la famille. »

La responsable de l’ACPF a salué la prise de conscience des participants quant au rôle essentiel de la jeunesse dans la préservation des valeurs familiales et la nécessité de les outiller convenablement, affirmant : « On ne peut pas réussir sans successeur. »

« Nous le devons à notre peuple, et particulièrement aux jeunes qui constituent la majorité de la population africaine. Nous les engageons, nous les formons afin qu’ils puissent prendre la relève », a-t-elle ajouté lors de son discours clôturant les trois jours de délibérations menées par l’ACPF sous le thème : « Promouvoir et Protéger les Valeurs Familiales en Afrique. »

La Conférence Familiale de l’ACPF, qui s’est tenue du 12 au 14 mai, a précédé la célébration conjointe de la Journée Internationale des Familles (IDOF), au cours de laquelle le gouvernement du Kenya a réuni, le 15 mai, des délégués venus d’Afrique et d’ailleurs pour discuter des réformes juridiques centrées sur la famille, des droits parentaux et des stratégies pour défendre les valeurs familiales face aux pressions internationales.

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Les discussions ont également porté sur l’alignement des lois nationales et des obligations issues des traités avec les principes culturels et religieux.

Dans son discours de clôture, la Secrétaire du Cabinet du Gouvernement du Kenya a réaffirmé l’engagement du gouvernement à protéger la famille, la qualifiant de « pilier stratégique du développement durable, de la formation morale et de l’équité intergénérationnelle. »

« Le Gouvernement du Kenya affirme son partenariat durable avec les États africains, les Églises, la société civile et les réseaux régionaux dans cette noble tâche », a déclaré Mme Mercy Wanjau.

Mme Wanjau a déclaré que le gouvernement kényan est « en accord avec les aspirations » de la 2e PACFV, soulignant que les défis auxquels fait face la famille « au niveau local, national, régional et même mondial » doivent être abordés avec « des approches et des stratégies diverses. »

La haute fonctionnaire a révélé que la Constitution du Kenya « stipule clairement que la famille est l’unité naturelle et fondamentale de la société, qu’elle est la base nécessaire de l’ordre social, et qu’elle doit bénéficier de la reconnaissance et de la protection de l’État. »

La Secrétaire du Cabinet, qui joue un rôle clé dans la coordination et la supervision des ministères et départements de l’État pour assurer la mise en œuvre effective des politiques nationales, a rappelé aux délégués que cette disposition constitutionnelle « crée une obligation positive pour l’État de protéger et de promouvoir la famille, et de s’abstenir de toute action qui la fragiliserait. »

Concernant la célébration conjointe de l’IDOF par l’ACPF et le Gouvernement du Kenya le 15 mai, Mme Wanjau a déclaré : « Cette journée offre une plateforme puissante pour sensibiliser aux tendances sociales, économiques et démographiques qui façonnent les familles aujourd’hui. »

Elle a ajouté : « Je suis particulièrement touchée par le thème de cette année : “Des politiques axées sur la famille pour un développement durable”, car il souligne puissamment les rôles essentiels que jouent les familles dans la réalisation d’un développement significatif et durable. »

Mme Wanjau a exprimé l’espoir que les résultats de la conférence, qui se clôturera par un Symposium sur la Famille le 16 mai, deviennent « un tremplin pour l’action dans la région, au niveau local, et même à l’échelle mondiale, alors que nous défendons la vie, chérissons notre héritage moral et veillons à ce que nos enfants héritent non seulement d’une planète vivable, mais aussi d’une société guidée par des valeurs. »

« Nous restons fermement engagés à travailler avec vous pour préserver la dignité de la famille, protéger la vie, et renforcer le tissu moral et environnemental de notre bien-aimé continent », a-t-elle conclu dans son discours de clôture du 14 mai.

Nicholas Waigwa