Le département de l’éducation de la Conférence des Évêques Catholiques du Kenya (KCCB) et plusieurs établissements d’enseignement supérieur de Nairobi sont également attendus, tout comme le Secrétaire du Cabinet kényan à l’Éducation, qui parlera de la contribution des religieuses catholiques à ce secteur. La Nonciature Apostolique au Kenya prendra également part au symposium.
Les religieuses catholiques engagées dans la recherche présenteront leurs travaux sous le thème : « Les femmes religieuses consacrées en Afrique : créer un impact mondial sur le développement durable ».
« Nous permettrons aux sœurs ayant rédigé des travaux sur la vie religieuse et les ministères — en paroisse, dans la santé ou en pastorale — de présenter leurs recherches dans des salles de travail parallèles, avant de remonter les résultats aux panels principaux », a expliqué Sœur Candida à ACI Africa.
La religieuse kényane a souligné que la collaboration avec CARA-USA et d’autres centres de recherche religieux dans le monde permet à CERRA-Africa de tirer profit des meilleures pratiques.
Elle a rappelé que CARA-USA, initialement au service de la Conférence des Évêques des États-Unis (USCCB), a étendu son champ d’action. « Soixante ans plus tard, CARA-USA fournit des services aux prêtres, aux diocèses, aux paroisses, selon les besoins. »
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CERRA-Africa a d’abord répondu aux besoins des IVCSVA, a-t-elle précisé, avant d’ajouter qu’aujourd’hui, le centre a entamé des discussions avec des diocèses et des paroisses catholiques en vue de recherches empiriques collaboratives.
Dans son entretien avec ACI Africa, Sœur Candida a également identifié les ministères en Afrique nécessitant une plus grande présence des religieuses, en se basant sur les observations faites lors des études menées par CERRA-Africa.
Soulignant les nombreux défis contemporains nécessitant l’attention des religieuses, elle a affirmé : « À ce moment précis, nous sommes très attendues pour collaborer avec les autres agents de l’évangélisation dans la pastorale et les services sociaux. »
« Trois domaines traditionnels mobilisaient toujours les sœurs : la pastorale, l’éducation et la santé », a-t-elle rappelé. « Aujourd’hui, d’autres problématiques émergent et requièrent notre présence. Cela inclut le ministère auprès des jeunes. »
Elle a poursuivi : « Alors que les gouvernements peinent à gérer leurs importantes populations de jeunes, notre présence en tant que religieuses doit se faire sentir pour accompagner les jeunes dans cette période charnière. »
Enfin, Sœur Candida a encouragé les IVCSVA d’Afrique à structurer leurs apostolats autour des problématiques contemporaines telles que la santé mentale, la traite des êtres humains, la protection des mineurs et des adultes vulnérables, ainsi que les violences basées sur le genre.