Luanda, 19 mai, 2025 / 2:13 (ACI Africa).
Mgr Leopoldo Ndakalako, évêque du diocèse catholique de Menongue en Angola, a exprimé son inquiétude quant à la présence insuffisante de la police le long des frontières sud et est de l'Angola avec la Namibie et la Zambie, un phénomène qui contribue à l'augmentation du trafic d'êtres humains.
Alors que la frontière de l'Angola avec la Namibie s'étend sur 1 376 km à travers les provinces de Cunene, Cuando et Cubango, celle avec la Zambie s'étend sur 1 110 km à travers les provinces de Cubango et Moxico.
Dans une interview accordée à ACI Afrique le samedi 17 mai, Mgr Ndakalako a mis en garde contre le fait que ces frontières non surveillées sont devenues des points névralgiques pour le trafic d'êtres humains et la contrebande de marchandises.
« Il y a des rapports sur le trafic d'êtres humains et la contrebande commerciale, mais je peux vous dire, par exemple, que nous parlons d'une très vaste extension territoriale avec la Namibie et la Zambie, sans aucune présence policière », a-t-il déclaré, déplorant que le gouvernement angolais »n'ait aucun contrôle sur cette situation. Nos frontières ne sont pas protégées.
L'évêque catholique angolais a également déploré : « Nous n'avons pas de contrôle territorial ici ; il n'y a pas de présence policière aux frontières, de sorte que les personnes impliquées dans le trafic d'êtres humains et la contrebande ne sont pas visibles ».


