Nairobi, 04 juin, 2025 / 10:00 (ACI Africa).
L’appel lancé aux journalistes catholiques à être des sources d’espérance dans leur message et leur manière de transmettre l’information peut devenir un véritable défi si chaque communicateur est lui-même en détresse, a déclaré une consultante kényane du Dicastère pour la communication du Vatican.
Dans un entretien accordé à ACI Afrique en marge des célébrations de la Journée mondiale des communications sociales 2025 (JMCS), organisées par le réseau des médias catholiques de l’Archidiocèse de Nairobi (ADN) le dimanche 1er juin, Sœur Adelaide Félicitas Ndilu a mis en lumière certains des défis qui pèsent sur les professionnels des médias catholiques au Kenya et qui nuisent à leur capacité à transmettre l’espérance.
« En tant que communicateurs catholiques, nous sommes appelés à donner de l’espérance aux gens. Mais parfois, c’est difficile, car nous avons aussi besoin que quelqu’un nous en donne », a confié Sœur Ndilu au cours de l’interview tenue à la paroisse catholique Saint Patrick de Thika, lieu de la célébration de la JMCS.
Elle a poursuivi : « En tant que journaliste catholique, peut-être que vous avez des problèmes dans votre mariage, peut-être qu’il y a des tensions au travail, peut-être aussi que quelque chose vous ronge intérieurement, et pourtant, vous êtes appelé à donner de l’espérance. »
Elle a également évoqué la faible rémunération des journalistes catholiques au Kenya comme un autre défi majeur qui freine la pratique du « journalisme de l’espérance ».


