Le congrès national des laïcs prévu en Angola est une « étape décisive » pour l'Église : selon un responsable

M. Panzo a rappelé les deux congrès précédents qui se sont tenus à Luanda en 1992 et 2019, chacun façonné par son propre contexte historique.

« Le premier congrès a eu lieu peu après la transition vers la démocratie multipartite et a appelé les laïcs à embrasser la citoyenneté et la responsabilité sociale », a-t-il déclaré.

M. Panzo a ajouté : « En 2019, l'accent avait été mis sur les laïcs en tant que « sel et lumière dans le monde », avec un accent particulier sur la citoyenneté active, la solidarité et le témoignage public de la foi.

« Nous voulons consolider ce que nous avons appris et construire une Église laïque plus structurée et plus influente », a-t-il déclaré.

Concernant le choix du diocèse de Namibe pour l'événement de 2025, M. Panzo a déclaré qu'il reflétait le caractère national du congrès et le fait que les laïcs de toutes les régions sont essentiels à la vie et à la mission de l'Église.

« Ce choix confirme que toutes les parties de l'Église peuvent embrasser ce moment de réflexion et d'action », a-t-il déclaré.

L'événement des 24 et 25 juillet comprendra deux activités principales. La première est une conférence publique ouverte à tous les baptisés. La seconde est une session réservée à 150 délégués, trois par diocèse de la CEAST, y compris São Tomé. Les délégués seront chargés de rédiger et d'approuver les orientations stratégiques pour les quatre prochaines années.

La conférence publique aura pour thème « L'Angola à 50 ans : le rôle des laïcs catholiques dans les secteurs politique, social, économique et commercial ».

Selon M. Panzo, elle est conçue pour former et intégrer les laïcs, tandis que le congrès à huis clos se concentrera sur la prise de décision et l'avancement commun.

« Nous espérons que ce sera un espace de réseautage, de débat stratégique et d'utilisation efficace des ressources et des talents des laïcs », a-t-il déclaré.

Le programme comprend également des moments de spiritualité, de formation biblique et de catéchèse. « Ce solide équilibre entre la foi et l'action est la grande richesse du congrès », a déclaré M. Panzo, ajoutant que ce congrès « sera un moment d'écoute profonde, de mémoire vivante et de célébration, une occasion d'apprendre de ceux qui ont contribué à façonner l'Église avec fidélité et courage ».

Afin d'encourager la participation, M. Panzo a déclaré qu'une plateforme paroissiale virtuelle diffusera l'intégralité du congrès en direct, le rendant accessible aux catholiques qui ne peuvent se rendre à Namibe.

« Cela permettra au congrès d'atteindre même ceux qui se trouvent dans des régions éloignées », a-t-il déclaré.

Les délégués, notamment les rapporteurs des diocèses, les assistants spirituels et les représentants du secrétariat, sont chargés de mobiliser les mouvements locaux, de recueillir des témoignages et d'apporter des idées concrètes aux discussions.

« Ils sont appelés non seulement à écouter, mais aussi à poursuivre la mission », a déclaré M. Panzo.

Après l'événement, il a indiqué que deux documents seront préparés pour publication : un rapport contenant les recommandations de la conférence publique et un document d'orientation stratégique pour les quatre prochaines années, qui seront disponibles sur le site officiel de l'événement, www.congressolaical.com.

« Construisons une Église plus participative, plus transparente et plus missionnaire. Que chaque laïc embrasse sa vocation avec courage et sagesse », a déclaré M. Panzo aux journalistes le 16 juillet.