Jubilé des jeunes: Plus de 150 jeunes pèlerins d’Afrique australe appelés à rechercher la conversion à Rome

Le prêtre sud-africain a insisté sur le fait que les jeunes ne doivent pas « s’oublier eux-mêmes » et qu’ils doivent « se lever et agir par eux-mêmes cette fois-ci. Ils doivent se lever et être comptés parmi ceux qui participent à la construction de la société ».

Les jeunes, a-t-il poursuivi, « ne doivent pas rester les bras croisés et penser que tout leur sera donné, ou attendre que les choses viennent gratuitement. Qu’ils se lèvent et sachent qu’ils sont l’avenir et le présent de l’Église ».

Décrivant les jeunes comme « les ambassadeurs de Dieu », le prêtre catholique a ajouté qu’« ils doivent continuer à être les véritables apôtres que Dieu cherche et espère voir en eux. Ils peuvent même devenir des évangélisateurs pour leurs pairs ».

Sur les 156 jeunes pèlerins prévus pour le voyage depuis la région de la SACBC, 123 viennent d’Afrique du Sud, 19 du Botswana, et 14 de l’Eswatini.

S’exprimant à ACI Afrique quelques minutes avant la messe d’envoi de la délégation de la SACBC, le prêtre catholique a exprimé une incertitude quant au nombre définitif de participants de l’Eswatini, indiquant que des difficultés liées à l’obtention de visas pourraient réduire le nombre de pèlerins venant de ce pays.

Concernant le financement du pèlerinage, le père Mahlako a précisé : « Les jeunes financent eux-mêmes leur voyage. Aucun groupe, ni la Conférence, n’a contribué pour un individu. »

Lors de l’entretien du 24 juillet, le prêtre sud-africain a également évoqué certains défis rencontrés au cours de la préparation du pèlerinage.

Il a souligné les difficultés financières et le manque de soutien suffisant de la part des parents comme faisant partie des principaux obstacles rencontrés.

« L’Afrique du Sud est un pays vaste, et les défis liés à la coordination ont aussi été nombreux », a-t-il indiqué.

Le père Mahlako a encouragé tous ceux qui accompagnent les pèlerins potentiels de la région de la SACBC, y compris les prêtres, les animateurs et les coordinateurs, à ne pas se lasser de prendre soin d’eux malgré les difficultés.

« La jeunesse est en réalité l’essence vitale de notre communauté », a-t-il rappelé à ceux qui travaillent auprès des jeunes, les invitant à « ne jamais oublier que nous construisons la jeunesse, et donc l’Église, à mesure que nous continuons à la soutenir dans notre vie quotidienne ».