Nairobi, 09 août, 2025 / 10:35 (ACI Africa).
Les parents célibataires et les enfants qu’ils élèvent se sentent marginalisés par l’Église, y compris dans des domaines essentiels, a déclaré une religieuse catholique travaillant dans l’archidiocèse catholique de Nairobi (ADN), soulignant la nécessité d’une formation afin de changer la perception de ce groupe de personnes.
Dans certains cas, les enfants de parents célibataires exprimant le désir de mener une vie consacrée se voient refuser cette possibilité, a expliqué Scholastica Kasisi Pius dans un entretien accordé à ACI Afrique, mettant en lumière l’inspiration à l’origine de la récente Convention annuelle de droit canonique, organisée par le Bureau du droit canonique de la Conférence des évêques catholiques du Kenya (KCCB) en partenariat avec la Société de droit canonique du Kenya (LSK).
« L’essentiel que la convention veut souligner, c’est de permettre aux parents célibataires de se sentir acceptés par l’Église, car la réalité est que, parfois, ils se sentent en dehors de l’Église », a déclaré Sœur Kasisi dans l’entretien du 7 août, en marge de la convention qui s’est tenue du 4 au 7 août dans l’archidiocèse catholique de Mombasa.
La religieuse kényane, membre des Petites Sœurs de Saint Joseph (LSSJ), a précisé que la convention, organisée sur le thème : « Chercher le chemin de la vérité, de la justice et de la miséricorde comme des éclats d’espérance dans une perspective canonique », visait également à répondre à la situation difficile des enfants de parents célibataires.
« Il est apparu que, dans certains diocèses, des enfants issus de familles monoparentales se voient refuser l’accès aux séminaires ou aux institutions religieuses », a-t-elle confié à ACI Afrique en marge de l’événement, qui a rassemblé l’archevêque Anthony Muheria de l’archidiocèse de Nyeri, l’archevêque Martin Kivuva Musonde de Mombasa et Mgr John Oballa Owaa du diocèse de Ngong.


