Harare, 17 août, 2025 / 9:21 (ACI Africa).
Le défi de la traite des êtres humains viole la dignité humaine et constitue un obstacle majeur à la mission de l’Église de défendre les plus vulnérables, a déclaré la coordinatrice nationale du réseau Talitha Kum au Zimbabwe.
Dans une interview accordée à ACI Afrique le mercredi 13 août, à la suite de sa présentation lors du Forum interreligieux du Groupe des 20 (G20) qui s’est tenu du 10 au 14 août en Afrique du Sud, Sœur Diana Kanyere a analysé l’impact de la traite des êtres humains sur l’Église en Afrique, affirmant que ce fléau « fait mal au cœur de l’Église ».
« La traite des êtres humains est une préoccupation majeure pour l’Église en Afrique car elle touche au cœur de la mission de l’Église de défendre la dignité humaine, de protéger les vulnérables et de promouvoir la justice », a déclaré Sœur Kanyere, qui faisait partie d’une délégation de femmes religieuses de pays africains lors de ce rassemblement interreligieux de cinq jours.
Lors de son intervention à cet événement organisé en amont du Sommet du G20 prévu les 22 et 23 novembre, la membre de l’institut religieux des Petits Enfants de Notre Dame Bienheureuse (LCBL) a ajouté : « La traite prive les victimes de leur dignité, les réduit à des marchandises et contredit le message évangélique d’amour qui nous appelle à respecter les pauvres. »
« La traite des êtres humains est un fléau qui brise le cœur car elle affecte la dignité de nos frères et sœurs. Elle les dépouille de leur dignité », a-t-elle souligné, en se référant au message du défunt Pape François à l’occasion de la 10e Journée mondiale de prière et de réflexion contre la traite des êtres humains.


