Nairobi, 19 août, 2025 / 11:20 (ACI Africa).
Des militants catholiques, regroupés sous leur organisation CitizenGO Africa, demandent l’arrêt des activités de l’IPAS Africa Alliance, un groupe de défense de la santé et des droits reproductifs des femmes, qu’ils accusent de promouvoir l’usage de pilules abortives dangereuses auprès de filles et de femmes vulnérables au Kenya.
Dans une pétition publiée le lundi 18 août, Ann Kioko, directrice des campagnes CitizenGO pour l’Afrique et les Nations Unies, déclare que sous le prétexte de « soins de santé », ce groupe, financé par des fonds étrangers, inonde les pharmacies, les écoles et les bidonvilles kenyans de produits facilitant l’avortement chimique.
« Avec l’argent étranger, IPAS corrompt les agents de santé, contourne la loi et transforme les pharmacies en cliniques d’avortement illégales », affirme Mme Kioko. Elle ajoute : « Les mineures sont piégées. Les filles saignent, subissent des traumatismes et risquent même de mourir, sans soins, soutien ou responsabilité. »
Selon la militante catholique, « les bébés sont expulsés dans les toilettes et les femmes sont abandonnées en cas de complications ».
« Les lois du Kenya protègent la vie à naître, mais IPAS exploite les failles. Ils distribuent des pilules abortives sans échographie, prescription ou suivi médical. Pas de médecins. Pas de contrôle. Juste des pilules livrées via WhatsApp ou des pharmacies anonymes », déplore-t-elle.


