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« Laissez les gens raconter leurs histoires » : appel aux producteurs de contenu des Sœurs catholiques au Kenya

Les producteurs de contenu du Réseau de Communication des Sœurs Catholiques (CNCS) au Kenya, un service d’information de l’Association des Sœurs du Kenya (AOSK), ont été invités à laisser les personnes raconter elles-mêmes leurs histoires, les productrices et producteurs n’étant que de simples « porteurs » des voix de leurs sources d’information.

Dans son intervention lors du lancement du plan stratégique quinquennal du CNCS le 23 août, le P. Andrew Kaufa, coordinateur du Département des communications sociales de l’Association des Conférences Épiscopales Membres d’Afrique de l’Est (AMECEA), a souligné l’évolution de la narration à l’ère numérique.

« Laisser les gens raconter leurs histoires est la nouvelle voie à suivre dans l’ère numérique », a-t-il déclaré lors de l’événement tenu au collège Chemichemi ya Uzima de l’AOSK, dans l’archidiocèse catholique de Nairobi.

Et d’ajouter : « Vous laissez les gens parler et vous devenez seulement des porteurs des récits sur la manière dont les Sœurs redonnent l’espérance… Au lieu de raconter l’histoire d’une veuve, c’est la veuve elle-même qui raconte son histoire. C’est cela qui a de l’impact. »

L’AOSK avait lancé le CNCS en juin 2024 lors d’une cérémonie à l’hôtel Radix, dans le quartier de Karen à Nairobi, après un atelier de deux jours qui avait permis de former 13 Sœurs catholiques issues d’instituts membres de vie consacrée et de sociétés de vie apostolique (ICLSAL).

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Réalisée en partenariat avec la Fondation Conrad N. Hilton, cette initiative de communication, officiellement lancée le 14 juin 2024, vise à donner de la visibilité médiatique aux services rendus par les Sœurs catholiques au Kenya et au-delà, en amplifiant leur voix.

Le réseau se veut une plateforme d’évangélisation, de plaidoyer et de transformation sociale, axée sur des secteurs clés tels que l’éducation, la santé, les services sociaux, la protection de l’environnement et la lutte contre la traite humaine.

En dotant les Sœurs catholiques d’outils de communication, le CNCS entend renforcer leur impact et faire en sorte que leurs contributions soient largement reconnues et correctement représentées.

Après l’installation de son centre administratif à Nairobi, le CNCS a recruté un consultant pour élaborer son premier plan stratégique couvrant la période 2025-2030.

Selon ses membres, ce plan quinquennal constitue un outil essentiel pour orienter le réseau à ses débuts, en veillant à ce que ses décisions et actions soient en accord avec ses valeurs fondamentales et sa vision à long terme.

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« En tant qu’entité nouvellement créée, le CNCS a reconnu l’importance de définir une orientation claire, fondée sur des objectifs réalistes et des priorités éclairées, pour remplir efficacement sa mission au service des Sœurs catholiques à travers le Kenya », indiquent-ils dans la section préliminaire du document.

Dans son intervention, le P. Kaufa a enfin encouragé les producteurs de contenu du CNCS à prêter attention aux expériences des personnes ordinaires et pas seulement aux grandes figures de l’Église : « Les véritables faiseurs d’actualité sont les personnes que nous servons », a-t-il affirmé.

Agnes Aineah