« Dans la vie, il n’est pas nécessaire d’avoir tout sous contrôle. Il suffit de choisir d’aimer librement chaque jour », a-t-il souligné.

Le message de l’audience générale de Léon portait sur la scène qui marque le début de la Passion de Jésus : son arrestation. Bien qu’il sache ce qui va lui arriver, le Seigneur ne se dérobe pas, mais « se livre » par amour aux soldats venus l’arrêter.
« Au cœur de la nuit, quand tout semble s’effondrer, Jésus montre que l’espérance chrétienne n’est pas une évasion, mais une décision », a dit le pape.
S’adressant à une salle comble, il a rappelé que Jésus avait préparé chaque jour de sa vie le moment de son arrestation et de sa Passion. « C’est pourquoi, lorsqu’elle arrive, il a la force de ne pas chercher une issue. Son cœur sait bien que perdre sa vie par amour n’est pas un échec. »
« Jésus aussi est troublé face à un chemin qui semble ne mener qu’à la mort et à la fin », a poursuivi Léon. « Mais il est tout aussi convaincu que seule une vie perdue par amour est, en fin de compte, véritablement retrouvée. »

« Voilà, a déclaré le pontife, ce qu’est la véritable espérance : non pas chercher à éviter la douleur, mais croire que même au cœur de la souffrance la plus injuste se cache la semence d’une vie nouvelle. »
Il a invité son auditoire à réfléchir sur leur vie et à penser au nombre de fois où ils cherchent à se protéger eux-mêmes et leurs projets, sans se rendre compte qu’au final cela les laisse seuls.
« La logique de l’Évangile est différente : seul ce qui est donné fleurit ; seul l’amour qui se rend libre peut redonner confiance là où tout semble perdu », a-t-il affirmé, ajoutant : « voilà la véritable espérance : savoir que, même dans l’obscurité de l’épreuve, l’amour de Dieu nous soutient et fait mûrir en nous le fruit de la vie éternelle. »