Partagez les vertus et l’héritage du Cardinal Otunga dans les familles et institutions catholiques : Nonce au Kenya

Déclaré « Serviteur de Dieu » en 2010, le Cardinal Otunga est actuellement dans la phase romaine de sa cause, qui implique l’examen et la vérification des documents soumis par le postulant, l’Ordinaire local de l’ADN. Ces documents sont analysés par des théologiens et évalués par des experts avant d’être soumis au Saint-Père pour approbation et émission d’un décret papal conférant le titre de « Vénérable » au candidat.

Mgr van Megen a souligné l’importance de la documentation dans ce processus : « Si vous ou quelqu’un que vous connaissez avez eu une rencontre significative avec le Cardinal Otunga ou reçu une grâce par son intercession, ce témoignage peut avoir une grande valeur pour l’Église. »

Il a ajouté : « Par la prière, l’imitation, la promotion et le partage des témoignages, nous devenons collaborateurs dans la mission sainte de mettre en lumière l’un des nôtres pour l’Église et le monde. Le Kenya a besoin de son propre saint. »

Au-delà de la prière, les fidèles sont invités à imiter le Serviteur de Dieu kenyan, décrit comme « un phare de sainteté et un modèle de vie chrétienne », dont la foi profonde, l’humilité et l’engagement envers les pauvres et les marginalisés montrent que la sainteté est accessible à notre époque.

« Vivre ces vertus dans notre quotidien honore son héritage et fait vivre l’Évangile dans nos communautés », a souligné le diplomate du Vatican en poste depuis février 2019.

Mgr van Megen a conclu que la canonisation du Cardinal Otunga « honorerait un grand fils du Kenya et offrirait à l’Église universelle un modèle éclatant de sainteté africaine, enracinée dans l’humilité, le service et la foi inébranlable ».

Le président du comité kenyan pour la cause de canonisation, le père Peter Kaigua, et l’administratrice, Sœur Esther Ichugu, ont confirmé l’importance de continuer à partager son héritage et les miracles attribués à son intercession, tout en respectant le processus romain de vérification.

Sœur Esther a rappelé : « Nous avons reçu de nombreux témoignages de miracles, mais cela ne signifie pas que nous devons cesser de prier. Nous attendons que le Postulateur romain évalue ces miracles selon les critères établis pour les Causes des Saints. »