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Lors d'une Profession Perpétuelle au Mozambique, des Sœurs exhortées à « être des phares d’espérance et de miséricorde »

Mgr António Manuel Bogaio Constantino a exhorté trois membres des Sœurs Mercedaires du Saint-Sacrement (HMC) à mener une vie radicale, courageuse et fidèle, devenant ainsi des signes de miséricorde et d’espérance dans le monde contemporain.

Lors de son homélie à l’occasion des Vœux Perpétuels de Sœur Ermelinda Carlos, Sœur Patrícia André et Sœur Argentina Acádio Aníbal, l’évêque auxiliaire de l’archidiocèse catholique de Beira a rappelé aux Sœurs que « la Consécration Religieuse est un signe lumineux de l’alliance entre Dieu et l’humanité ».

« Dans un monde rempli d’obscurité, les sœurs doivent être des phares d’espérance, de résistance et de miséricorde », a déclaré Mgr Bogaio lors de la célébration eucharistique du 21 septembre à la paroisse du Sacré-Cœur de Jésus de Macuti, dans l’archidiocèse de Beira.

Il a ajouté : « Aujourd’hui, le Seigneur renouvelle son alliance avec l’humanité à travers votre abandon total, sans réserve, sans peur, sans demi-mesure. Vous êtes des signes vivants de la miséricorde de Dieu au milieu d’un peuple qui souffre et qui a besoin de voir des femmes consacrées marcher à leurs côtés avec courage, foi et compassion. »

Mgr Bogaio a averti que la Vie Consacrée n’est pas « un refuge loin du monde » mais un engagement courageux auprès de ceux qui souffrent.

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Le membre mozambicain des Missionnaires Comboniens du Cœur de Jésus (MCCJ) a souligné que le charisme mercedaire, fondé pour libérer les captifs et promouvoir la dignité humaine, est plus pertinent que jamais.

Il a mis au défi les Sœurs de ne pas se contenter de « porter l’habit », mais de vivre leur mission avec authenticité.

« Votre charisme n’a de sens que s’il est vécu dans la réalité concrète des gens, là où il y a souffrance, abandon et exclusion. La mission commence sur le terrain de la vie, avec des mains tâchées par la réalité et des cœurs purifiés par la foi », a affirmé Mgr Bogaio.

Il a insisté sur l’importance de la prière communautaire et de la vie fraternelle, soulignant que sans vie spirituelle profonde, la consécration perd son sens.

« Si vous ne priez pas, vous disparaissez. C’est dans la prière que la mission naît et renaît », a déclaré Mgr Bogaio.

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Il les a mises en garde contre les amitiés ou relations qui pourraient les détourner de leur consécration, rappelant que « le monde offre la liberté, mais le Christ offre le sens. Votre liberté maintenant est d’aimer Dieu et vos frères et sœurs ».

Il a également souligné l’importance de la communauté, de l’obéissance, de la pauvreté et de la prière, affirmant : « Vivre ensemble est un signe du Royaume. Ce que vous recevez n’est plus à vous, il appartient à la mission. La pauvreté vécue dans la joie est un puissant signe prophétique. Si vous ne priez pas, vous disparaissez. C’est dans la prière que la mission naît et renaît. »

« Aujourd’hui, l’Église se réjouit de votre ‘oui’. Le monde a besoin de témoins de miséricorde, d’espérance et de vraie joie. Soyez ces femmes fortes, libres et passionnées pour le Christ. Soyez comme Marie au pied de la croix : persévérante, présente, disponible », a conclu Mgr Bogaio.

João Vissesse