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L'Assemblée plénière de l'IMBISA, « un acte synodal » : le président lors de la cérémonie d'ouverture en Eswatini

Le président de la Réunion interrégionale des évêques d’Afrique australe (IMBISA) a qualifié la 14ᵉ Assemblée plénière en cours, qui coïncide avec le Jubilé d’or de la région composée de neuf membres, « d’acte synodal » ayant pour mission de construire une instance régionale plus forte et plus dynamique.

Dans ses propos introductifs lors de la cérémonie d’ouverture des célébrations en cours dans le diocèse catholique de Manzini en Eswatini, Mgr Liborius Ndumbukuti Nasheda a déclaré que ces doubles célébrations appellent à « une réflexion plus profonde sur le chemin synodal ».

« C’est un moment où nous cherchons à réfléchir plus profondément sur notre parcours synodal et notre service aux autres, inspirés par l’espérance qui, selon saint Paul… est indubitable : un jour, nous aurons un IMBISA plus fort et plus dynamique », a affirmé Mgr Nasheda.

L’Ordinaire local de l’archidiocèse catholique de Windhoek en Namibie depuis son installation en novembre 2004 a ajouté : « Une assemblée plénière est, sans aucun doute, un acte synodal. »

L’Eswatini accueille du 24 au 29 septembre la double célébration de la 14ᵉ Assemblée plénière et du Jubilé d’or. La célébration du Jubilé d’or a été organisée sous le thème : « Jubilé d’or de l’IMBISA : un chemin synodal, nourri par la compassion et épanoui dans la foi en tant que pèlerins de l’espérance. »

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Lors d’un point de presse le 27 août, Mgr José Luís Gerardo Ponce de León a indiqué que 120 délégués provenant des neuf pays de l’IMBISA, comprenant cardinaux, archevêques, évêques, clergé, religieux et religieuses, ainsi que des laïcs, devraient honorer la célébration du Jubilé.

L’IMBISA réunit des membres provenant d’Angola, de São Tomé-et-Príncipe, de Namibie, du Botswana, d’Afrique du Sud, du Lesotho, de l’Eswatini, du Mozambique et du Zimbabwe.

Dans ses propos introductifs du jeudi 25 septembre, le président de l’IMBISA a précisé qu’en organisant cette Assemblée plénière, les évêques de la région manifestent leur engagement envers l’héritage reçu des fondateurs de l’instance régionale.

Membre des Oblats de Marie Immaculée (OMI), Mgr Nasheda a ajouté que les évêques démontrent également leur alignement sur la vision du pape François pour une Église véritablement synodale.

Il a rappelé qu’à l’occasion du 50ᵉ anniversaire du Synode des évêques, le pape François avait souligné la nécessité de « continuer sur ce chemin » du parcours synodal.

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« Le monde dans lequel nous vivons et que nous sommes appelés à aimer et servir, même dans ses contradictions, exige que l’Église renforce les synergies dans ses domaines de mission », a-t-il dit.

Le président de l’IMBISA a affirmé que le chemin de la synodalité est « précisément le chemin que Dieu attend de l’Église du Troisième Millénaire ».

Il a expliqué : « Il y a cinquante ans, lorsque les fondateurs de l’IMBISA, en embrassant les innovations du Concile Vatican II, eurent l’heureuse idée de fonder l’IMBISA, ils n’avaient d’autres objectifs que de renforcer les liens, de partager la vie et les défis dans les sphères ecclésiale et sociale de la région. »

« Nous souhaitons exprimer notre gratitude pour cet accomplissement, qui constitue un grand engagement pour nous », a-t-il déclaré, ajoutant, en référence à un proverbe africain : « Si tu veux aller vite, va seul. Si tu veux aller loin, allons ensemble. »

En se référant à la prière de Jésus pour l’unité dans l’Évangile de saint Jean, Mgr Nasheda a déclaré : « Je prie pour que nous sortions de cette session plénière plus forts dans notre chemin de communion, en bâtissant une Église qui crée des ponts, favorisant le dialogue et la non-violence à tous les niveaux, étant des semences de paix. »

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« Je demande qu’au cours de nos travaux ou délibérations, nous gardions à l’esprit tous les membres de l’IMBISA, qui pour diverses raisons ne peuvent être ici avec nous, mais qui sont sans aucun doute unis à nous », a-t-il ajouté.

Il a poursuivi : « Élevons nos prières vers le Seigneur pour tous ceux qui ont été et continuent d’être éprouvés par les catastrophes naturelles et par des conflits de diverses sortes dans le monde, et particulièrement dans la région sud-africaine. »

Dans ses propos, Mgr Ponce de León du diocèse catholique de Manzini a indiqué que le chemin synodal est la meilleure manière qu’offre l’Église pour permettre au peuple de Dieu dans le monde entier de comprendre le dialogue.

« Je crois que notre région et le monde ont un profond besoin d’apprendre à dialoguer. L’Église a offert une manière unique de le comprendre », a-t-il dit.

Le membre argentin de l’Institut des Missionnaires de la Consolata (IMC) a souligné que comprendre le dialogue consiste à cheminer ensemble, à s’écouter mutuellement et à écouter ensemble la voix de l’Esprit Saint.

« L’objectif est de pouvoir écouter cette voix, la seule capable de nous donner à tous, sans exception, la plénitude de la vie », a-t-il déclaré.

Silas Isenjia