Ils ajoutent : « En tant que chrétiens et Malawiens, nous avons le devoir de nous traiter les uns les autres avec charité, respect et courtoisie, même lorsque nous pouvons avoir des divergences sur des questions de politique publique. »
Les évêques reconnaissent la contribution des dirigeants nationaux et locaux qui se sont mis au service de la population pendant les élections, et exhortent la nation à passer de la campagne électorale à la prestation de services.
« Aujourd'hui, en tant que nation, nous passons de la campagne électorale à la gouvernance, et nous nous réjouissons de notre capacité à assurer une transition pacifique d'un gouvernement à l'autre », déclarent les dirigeants de l'Église.
Dans leur déclaration, les évêques catholiques du Malawi soulignent que ni l'Église catholique ni la MCCB ne sont alignées sur un parti politique quelconque.
« Les enseignements de l'Église restent inchangés. En tant qu'évêques catholiques, nous sommes impatients de travailler avec les dirigeants élus pour promouvoir le bien commun », déclarent-ils.
Les membres de la MCCB appellent à la solidarité spirituelle avec le président élu et « tous les dirigeants de la vie publique afin qu'ils puissent se montrer à la hauteur des responsabilités qui leur sont confiées en tant que serviteurs de la nation ».
« Demandons l'intercession de notre Sainte Mère, Marie, patronne de notre nation, afin qu'elle nous guide pour défendre le bien commun de tous et promouvoir la dignité de la personne humaine, en particulier des plus vulnérables d'entre nous, notamment les enfants à naître, les pauvres, les étrangers, les personnes âgées et les infirmes », implorent les évêques catholiques du Malawi dans leur déclaration du 25 septembre.
Selon un reportage de la BBC, le président élu a remporté la victoire lors du scrutin du 16 septembre, ce qui est considéré comme « un retour en force » pour cet homme politique malawien de 85 ans, qui a déjà occupé la fonction de président du pays de mai 2014 à juin 2020.
Le président élu a recueilli 57 % des suffrages exprimés, contre 33 % pour son rival, le président sortant Chakwera.
Quelque 7,2 millions d'électeurs étaient appelés à voter le 16 septembre pour élire leur président, leurs députés et leurs conseillers municipaux dans 35 collectivités locales.
