Jubilé des migrants et des réfugiés en Angola, un prêtre catholique appelle à l'hospitalité et à la solidarité

Dans son homélie du 28 septembre, il a utilisé l'histoire de Jésus sur l'homme riche anonyme et Lazare dans l'Évangile du jour pour mettre en garde contre « l'aveuglement spirituel causé par l'attachement au luxe et à la richesse, qui volent l'âme et nous empêchent de voir les Lazare à notre porte ».

Le père Gomez a exhorté les catholiques à pratiquer l'hospitalité et la solidarité, insistant sur le fait qu'« être chrétien, c'est être un signe d'espoir ».

« Nous devons accueillir, reconnaître et valoriser chaque migrant et chaque réfugié comme faisant partie de la famille de Dieu. L'hospitalité n'est pas seulement un devoir, mais un chemin que Dieu nous montre pour ouvrir nos cœurs et nos communautés », a-t-il déclaré lors de la célébration eucharistique organisée par le CEPAMI le 28 septembre.

Il a poursuivi : « De nombreux migrants portent des blessures physiques et spirituelles et ont besoin de notre aide pour recommencer une vie dans la dignité. La miséricorde de Dieu est toujours unie à notre miséricorde. La solidarité est un geste concret qui transforme des vies et ouvre les portes du Royaume de Dieu. »

Appelant à un esprit de partage, le prêtre catholique a déclaré : « Nous devons regarder notre prochain comme nous regardons Jésus, en particulier ceux qui vivent dans la fragilité et la vulnérabilité. De nombreux migrants en Angola vivent dans des situations extrêmement difficiles, privés des biens les plus essentiels. Nous ne pouvons fermer les yeux ou les bras face à la souffrance des autres. Le partage est le chemin vers la construction d'une société plus juste et plus fraternelle. »

« Nous vivons à une époque marquée par les guerres, les injustices et les crises climatiques qui obligent des millions de personnes à abandonner leurs terres. Les migrants et les réfugiés sont les Lazare de notre temps, qui réclament dignité et espoir », a-t-il déclaré.

En tant qu'Église, a poursuivi le père Gomez, « nous sommes appelés à être un témoignage vivant de cet espoir, en offrant l'accueil et des opportunités afin qu'ils puissent exprimer leurs talents et participer pleinement à la vie communautaire ».

« À la fin de nos jours, nous ne serons jugés que sur l'amour que nous avons donné, sur l'amour que nous avons montré et sur l'amour que nous avons encore à donner », a-t-il souligné, avant de lancer cet appel : « Puissions-nous être de véritables missionnaires de l'espoir, accueillant les migrants et les réfugiés avec amour, les reconnaissant comme nos frères et sœurs, fils et filles du même Père. »