1er Congrès du Rosaire au Ghana : une «rencontre de grâce» avec la Vierge Marie, fondateur du Réseau Mondial du Rosaire

Dans son discours du 9 octobre, après la prière du Saint Rosaire, le P. Paintsil a rappelé que l’Église n’a connu jusqu’à présent que deux Congrès du Rosaire dans son histoire : le premier en Pologne en 1979, et le second aux États-Unis en 1988.

« Celui-ci, organisé au Ghana, marque le troisième Congrès du Rosaire », a précisé le prêtre ghanéen, membre du clergé de l’Archidiocèse du Cap Coast, actuellement en mission dans le Diocèse de Davenport (Iowa, États-Unis).

Il a ajouté :« Ce premier Congrès du Rosaire au Ghana restera gravé dans les annales de l’histoire de l’Église catholique en Afrique et dans l’Église universelle. »

Encourageant les participants à vivre pleinement ce moment spirituel, il a exhorté :

« Soyez joyeux, confiants et mettez votre confiance dans l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie. Participez activement à toutes les activités et vous serez bénis. »

Fondateur du ministère “Behold Thy Mother”, une initiative qui, avec le Réseau Mondial du Rosaire, promeut la dévotion mariale à travers les médias numériques, le P. Paintsil a distribué 5 000 chapelets aux participants.

Parmi les intervenants de la cérémonie d’ouverture du 9 octobre figurait Mgr Christopher Bazaanah, ancien vicaire général de l’Archidiocèse de Tamale et curé actuel de la paroisse Sainte Monique de Nyankpala.

Mgr Bazaanah a salué la présence de Mgr Philip Naameh, archevêque de Tamale, et de Mgr Francis Bomansaan, évêque de Wa, venus honorer ce premier Congrès.

Dans son exposé intitulé « L’histoire et les promesses du Saint Rosaire », il a retracé les origines du Rosaire jusqu’aux moines des premiers siècles, qui récitaient les 150 Psaumes.

Il a décrit le Rosaire comme « une prière catholique traditionnelle puissante et populaire en l’honneur de la Vierge Marie, dont le but ultime est de nous conduire à une relation plus profonde avec le Seigneur Jésus-Christ, son Fils ».

Évoquant le rôle de la prière dans la promotion de la paix, Mgr Bazaanah a rappelé l’exhortation du pape Léon XIII, qui a dédié le mois d’octobre au Saint Rosaire et à la prière quotidienne pour la paix dans le monde.

« Nous avons besoin de prière plus que jamais », a-t-il affirmé.

« Regardez ce qui se passe en Ukraine et en Russie, à Gaza, en Palestine et en Israël. Regardez ce qui se passe au Ghana, notamment à Bawku et Gbiniyiri. Nous devons être à genoux pour demander l’intercession de notre Sainte Mère, afin que Dieu, par son Fils — le Prince de la Paix —, nous accorde la paix. »

Mgr Bazaanah a encouragé les fidèles à puiser leur inspiration dans les 15 promesses de la Vierge Marie faites à ceux qui prient fidèlement le Rosaire.

« Que ces 15 promesses soient pour nous une source d’encouragement à réciter régulièrement le Rosaire pour la gloire de Dieu et notre propre sanctification », a-t-il déclaré.

La tradition du Congrès du Rosaire a commencé en Pologne en 1979, comme une chaîne continue d’adoration eucharistique et de prière du Rosaire pour la paix et le renouveau de l’Église.

Elle s’est ensuite répandue aux États-Unis, où le deuxième Congrès s’est tenu en 1988. Ces congrès sont organisés pour encourager la dévotion mariale, implorer la paix et approfondir la vie spirituelle des fidèles. Le Congrès du Ghana, organisé dans le cadre de l’Année jubilaire de l’Espérance, est le premier du genre sur le sol africain.

P. Francis Madonna Ayaric de l’Archidiocèse catholique du Cap a contribué à cet article.